Traitements antifongiques en dermatologie - 01/01/01
Laboratoire de mycologie, hôpital Tarnier-Cochin, 89, rue d'Assas, 75006 Paris France
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Résumé |
Pendant la dernière décennie, l'arsenal thérapeutique utile en mycologie s'est constamment agrandi. Tout d'abord, nous disposons de nouvelles molécules utiles par voie orale comme la terbinafine, le fluconazole, l'itraconazole, mais aussi des molécules dont la forme galénique a été modifiée pour augmenter leur efficacité et les rendre moins toxiques (formulations lipidiques de l'amphotéricine B). Les traitements locaux se sont aussi modifiés avec de nouvelles molécules (amorolfine, terbinafine, ciclopiroxolamine, de nouveaux dérivés imidazolés) et des formes galéniques adaptées à chaque localisation sont apparues : vernis pour les ongles, lotions pour les zones pileuses, shampooings.
On distingue en pathologie les mycoses profondes et les mycoses superficielles. Les mycoses profondes, qui sont l'apanage des services hospitaliers d'hématologie, de cancérologie ou de réanimation, peuvent se compliquer de lésions cutanées secondaires vues en dermatologie. Certaines mycoses tropicales touchent la peau et nécessitent des traitements spécifiques, mais, en pratique quotidienne, le dermatologue est surtout confronté aux mycoses cutanées superficielles. La mycose doit être prouvée par le laboratoire afin de donner un traitement antifongique adapté au champignon. Le traitement doit tenir compte de l'étendue des lésions et de l'état immunitaire du sujet.
Mots-clés : terbinafine, fluconazole, itraconazole, amorolfine, ciclopiroxolamine
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