Family practitioners screening for HIV infection - 05/05/15
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Abstract |
Background |
We assessed how family physicians screened for HIV infection in Paris, in 2013 and whether their practice had changed after publication of the HAS (French National Authority for Health) recommendation for systematic screening.
Method |
Family practitioners (FPs) in Paris answered a questionnaire by e-mail or regular mail from January to April 2013. The statistical analysis was performed with the Chi2 test.
Results |
Four hundred and seven FPs answered (77.8% response rate). FPs did not always identify risk cases: 78% in case of sexually transmitted infection, but 32% for partner change, 39% for patients from a highly HIV endemic country, and 21% for sexually active teenagers or adults. Practices differed according to districts. FPs in the 1st and in the Northeastern Paris districts detected risk cases for HIV more often than their colleagues, and they used screening more often, with, consequently, more frequently positive results. The screening strategies also differed according to the FPs’ demographic characteristics and their type of practice: young (P=0.0002) female (P=0.02) FPs working in “sector 1 (patients fully reimbursed)” (P=8.10−5) prescribed more HIV blood tests. Surprisingly, only 45% of FPs was aware of the recent recommendation for systematic screening of HIV.
Conclusion |
The Paris FP screening practices differ according to demographic characteristics, place, and type of practice. Screening practices have not changed since the publication of the new screening strategy.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Évaluation des pratiques de dépistage de l’infection par le VIH des médecins généralistes installés à Paris en 2013 et recherche des modifications depuis la parution en 2009 de la recommandation par l’HAS du dépistage systématique.
Méthode |
De janvier à avril 2013, après accord téléphonique, les médecins généralistes parisiens ont répondu à un questionnaire par mail ou courrier. L’analyse statistique a été réalisée par le test du Chi2.
Résultats |
Quatre cent sept réponses ont été obtenues (taux de réponse de 77,8 %). Les médecins n’identifiaient pas toujours les situations à risque : 78 % en cas d’infection sexuellement transmissible mais 32 % pour un changement de partenaire, 39 % pour les patients originaires de pays à forte prévalence et 21 % pour les jeunes et les adultes sexuellement actifs. Les pratiques différaient selon les arrondissements. Les médecins du 1er arrondissement et ceux du Nord-Est de Paris étaient plus confrontés à l’infection par le VIH que leurs confrères, et plus actifs pour le dépistage, dont le résultat était plus souvent positif. Les stratégies de dépistage variaient aussi en fonction des caractéristiques démographiques des médecins et de leur type d’exercice : les jeunes (p=0,0002) femmes (p=0,02) médecins installées en secteur 1 (p=8.10−5) prescrivaient plus de sérologies. Seuls 45 % des médecins étaient au courant de la recommandation sur le dépistage systématique.
Conclusion |
Les pratiques de dépistage des médecins généralistes parisiens diffèrent selon les caractéristiques démographiques, le lieu et le type d’exercice. Elles n’ont pas changé depuis la parution de la nouvelle stratégie de dépistage.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Family practice, Systematic screening, HIV
Mots clés : Dépistage systématique, Médecine générale, VIH
Abbreviations : BSMG, CMU, FPs, HAS, HIV, STI
Plan
☆ | This study was presented at the Congrès national de médecine générale France, in April 2014 in Paris. |
Vol 45 - N° 5
P. 157-164 - mai 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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