Lymphoproliférations cutanées : proposition d’algorithmes diagnostiques à partir de l’expérience sur 2 ans des réseaux INCa (LYMPHOPATH et GFELC) sur 2760 lymphoproliférations cutanées - 15/04/15

pages | 17 |
Iconographies | 8 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
À partir de notre étude rétrospective portant sur 2760 lymphoproliférations cutanées incluses dans les réseaux LYMPHOPATH et GFELC, nous avons analysé les cas douteux et discordants entre pathologiste expert et non expert, et l’apport diagnostique d’une confrontation anatomoclinique.
Matériel et méthodes |
Nous avons extrait les principales difficultés diagnostiques posées par les lymphoproliférations cutanées et avons conçu et testé sur 20 cas tirés au sort et grâce à 20 pathologistes, des algorithmes destinés à tout pathologiste non spécialiste en dermatopathologie.
Résultats |
Les problématiques les plus fréquentes sont les suivantes : MF ou dermatose réactionnelle ; lymphome sans autre précision ou infiltrat réactionnel ; lymphoprolifération B à petites cellules : lymphome ou réactionnel ; lymphoprolifération B à grandes cellules : phénotypage. Nous avons également étudié d’autres problématiques sur ou sous-diagnostiquées. Le test sur les 20 cas tirés au sort a objectivé 72 % de réussite. L’utilisation de plusieurs algorithmes pour un même cas est possible.
Discussion |
Notre travail montre que la seconde lecture d’expert a un intérêt dans le domaine des lymphoproliférations cutanées. La relecture est utile pour distinguer un lymphome B à petites cellules d’un infiltrat réactionnel et dans l’aboutissement à un diagnostic après envoi pour « doute entre lymphome et entité réactionnelle ». Nous montrons cependant que, pour la problématique MF ou dermatose réactionnelle, la confrontation anatomoclinique apporte plus de résultats, en première intention, que la seconde lecture.
Conclusion |
Ceci est la première étude concernant les lymphoproliférations cutanées qui, sans exclure les infiltrats réactionnels, s’appuie sur les diagnostics douteux et discordants entre pathologistes non experts et experts pour aboutir à des algorithmes diagnostiques testés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Taking as a base our retrospective study of 2760 cases of cutaneous lymphoproliferations from the LYMPHOPATH and GFELC networks, we analyzed the doubtful and discordant cases between non-expert and expert pathologists, and the interest of clinicopathological confrontation.
Material and methods |
We defined the main diagnostic difficulties presented by cutaneous lymphoproliferations. We then designed and tested the algorithms on 20 random cases with 20 pathologists, in order to be used by any pathologist (not necessarily specialised in dermatopathology).
Results |
The problematic differential diagnoses most frequently encountered are the following: MF or reactive dermatose; lymphoma without any other precision or reactive infiltrate; small B cell lymphoproliferation: lymphoma or reactive infiltrate; phenotyping of large B cell lymphoproliferation. We also analyzed less common problematic differential diagnoses, on the grounds that they are over- or under- diagnosed. Our test had a 72 % success rate among the 20 randomly tested cases. The use of several algorithms for the same case is possible.
Discussion |
Our study shows that an expert second-opinion is of interest in the area of cutaneous lymphoproliferations. A second opinion is useful for distinguishing a small B cell lymphoma from a HLR, and for defining a final diagnosis when the first pathologist doubts between lymphoma and reactive infiltrate. However, we demonstrate that for the problem MF or reactive dermatose, an initial clinicopathological confrontation produces more results than a second-opinion pathology review.
Conclusion |
This is the first study of cutaneous lymphoproliferations that, without excluding reactionary infiltrates, concentrates on doubtful and discordant diagnoses between non expert and expert pathologists, and which has produced tested diagnostic algorithms.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lymphome cutané, Infiltrat lymphoïde réactionnel, Bilan réseau maladies rares (INCa), Confrontation anatomoclinique, Algorithme diagnostique, Aide au diagnostic
Keywords : Cutaneous lymphoma, Reactive lymphoid infiltrate, Rare diseases network (INCa), Clinicopathological confrontation, Diagnostic algorithm, Help to diagnosis
Plan
Vol 35 - N° 2
P. 131-147 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?