Imagerie des traumatismes de l’aorte thoracique - 10/04/15
Résumé |
Les ruptures isthmiques aortiques doivent être systématiquement recherchées lors des traumatismes thoraciques à haute cinétique. Cette pathologie est grave et met en jeu le pronostic vital du patient. Elle nécessite un diagnostic rapide tout en évitant les pièges diagnostiques. L’angioscanner est l’examen de référence. Les principaux signes scanographiques de rupture de l’aorte thoracique sont l’hématome aortique pariétal, le flap intimal, le pseudo-anévrisme et l’extravasation de produit de contraste. Il existe trois types de lésions : la lésion intimale, la lésion sous-adventitielle ou pseudo-anévrismale et la rupture complète avec lésion des trois tuniques, qu’il est important de grader pour une meilleure prise en charge thérapeutique. Les principaux pièges diagnostiques du scanner sont la présence d’un diverticule ductal et d’une dilatation post-isthmique fusiforme. Les associations lésionnelles ne doivent pas être méconnues. Les plus fréquentes sont la rupture de la racine de l’aorte et la rupture de l’aorte thoracique dans le hiatus diaphragmatique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aorte thoracique, Rupture traumatique, Pièges diagnostiques, Angioscanner diagnostique
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 96 - N° S
P. S29-S38 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.