Effet de la gelée royale sur la réponse allergique aux protéines du lait bovin dans un modèle de souris - 04/04/15
Résumé |
Introduction |
L’essentiel dans le traitement de l’allergie aux protéines alimentaires est l’exclusion totale des allergènes. Cependant, le régime d’éviction est souvent contraignant et difficile à respecter. L’utilisation de molécules à activité immunomodulatrice constitue une piste intéressante. La littérature rapporte des propriétés immunomodulatrices et anti-inflammatoires de la gelée royale. L’objectif de ce travail est de vérifier si la gelée royale pouvait moduler la réponse allergique des souris aux protéines du lait bovin.
Méthodes |
Trente souris femelles Balb/c âgées de 4 semaines et nourries à l’aide d’un régime standard sont réparties en 3 groupes. Deux groupes reçoivent la gelée royale pendant 7 jours aux doses respectives de 0 g/kg (témoin positif), 1 g/kg et sont ensuite sensibilisés par voie intra-péritonéale avec la β-lactoglobuline (β-Lg) adsorbée sur l’alum. Le groupe 3 ne reçoit aucun traitement (témoin négatif). Au terme de l’expérimentation, des tests de provocation in vivo (observation des signes cliniques 30minutes après injection, par voie intrapéritonéale, de 1mg ß-Lg/souris) et ex vivo en chambre de Ussing par mise en contact du jéjunum avec l’antigène sensibilisant et mesure des paramètres électrophysiologiques : courant de court-circuit (Isc, μA/cm2).
Résultats |
Nos résultats montrent que le traitement des souris à la gelée royale à une dose de 1g/kg prévient l’apparition des signes cliniques après challenge. De plus, la stimulation en chambre de Ussing, des fragments jéjunaux par l’antigène sensibilisant chez les souris immunisées et préalablement traitées à la gelée royale n’entraîne aucune variation significative des valeurs de l’Isc traduisant l’absence d’une réaction anaphylactique locale.
Conclusion |
La gelée royale module la réponse allergique chez la souris. Elle prévient l’apparition des signes cliniques et le développement de réaction anaphylactique jéjunale suite à des tests de provocation.
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Vol 55 - N° 3
P. 239 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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