Malgré les progrès dans la prise en charge initiale du glioblastome (GB), la grande majorité des patients présenteront une récidive dans les deux à trois ans. Le traitement médical de ces récidives est en train d’être modifié par l’utilisation des traitements anti-angiogéniques. Vingt-quatre patients présentant un GB récidivant après radiochimiothérapie concomitante puis adjuvante par témozolomide ont été traités à Rennes par une chimiothérapie conventionnelle (nitrosourée) ou par l’association d’irinotécan et de bévacizumab. Dans cette analyse rétrospective, la survie globale à partir du diagnostic de récidive était significativement plus longue chez les patients traités par l’association irinotécan et bévacizumab que par chimiothérapie conventionnelle (cinq mois versus 11,5mois). L’association d’irinotécan et de bévacizumab a semblé apporter un bénéfice clinique aux patients présentant un GB en récidive.

Despite progress in the initial management of glioblastoma (GB), the vast majority of patients will experience recurrence within 2-3 years. The medical treatment of these recurrences is being modified by the use of antiangiogenic therapies. Twenty-four patients, who relapsed from GB after chemoradiation followed by adjuvant temozolomide in Rennes, were treated by conventional chemotherapy (nitrosourea) or by the combination of irinotecan and bevacizumab. In this retrospective analysis, overall survival from diagnosis of recurrence was significantly longer in patients treated with the combination of bevacizumab and irinotecan than with nitrosourea (5 months versus 11,5 months). The combination of irinotecan and bevacizumab appeared to provide clinical benefit to patients with recurrent GB.