Néphropathie post-radique - 25/03/15
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Résumé |
Introduction |
Les reins constituent des organes ayant une dose limitante pour les irradiations corporelles totales ou abdominales. La toxicité rénale radio-induite est probablement sous-estimée du fait de sa latence et de facteurs confondants comme la chimiothérapie et les facteurs propres au patient.
Matériel et méthodes |
Une revue critique de la littérature reprenant les relations dose-volume publiée a été rapportée.
Résultats |
La plupart des toxicités surviennent aux alentours de 18 mois. La mobilité des reins n’est pas négligeable en termes dosimétriques, en particulier chez le jeune enfant. En cas d’irradiation corporelle totale, la dose responsable de 5 % de toxicité est de 16 Gy réalisée en fractionnement classique avec un étalement sur deux semaines. En cas d’irradiation partielle rénale, le volume des reins recevant 20 Gy doit être inférieur à 32 % du volume du parenchyme rénal total. Une compensation rénale par le parenchyme rénal recevant moins de 12 Gy à raison de séances de 1 Gy est possible lorsque le rein a reçu par ailleurs une dose toxique responsable d’une atrophie. En cas de chimiothérapie associée par cisplatine, la dose doit être limitée à moins de 12 Gy à l’ensemble du rein. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion ou les antagonistes de l’angiotensine peuvent être utilisés devant une néphropathie radique constituée.
Discussion/conclusion |
Le recueil prospectif des histogrammes dose-volume et la prise en compte de la mobilité rénale, avec l’amélioration des techniques d’irradiation, devraient permettre d’améliorer la connaissance des relations dose-effets sur les reins et d’optimiser les irradiations incluant une partie ou totalité des reins.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Background |
The kidneys are dose-limiting organs when total body irradiation or irradiation of the digestive tract is planned. The incidence of radiation-induced toxicity is probably underestimated due to its latency and confounding factors like chemotherapy.
Material and methods |
A search of the literature for radiation induced renal toxicity was performed.
Results |
Most toxicities occur around 18 months. Renal mobility is significant in terms of dosimetric consequences, in particular in the young child. In case of total body irradiation, the dose responsible for a 5% risk of toxicities is around 16 Gy in 2 Gy fractions over 2 weeks. For partial renal irradiation, the volume receiving 20 Gy should be below 32% of the total renal volume. Compensatory mechanisms remain possible in areas receiving 12 Gy or less in 1 Gy fractions. When nephrotoxic chemotherapy, these tolerance doses must be lowered. Treatment of radiation-induced nephropathy may include ACE inhibitors.
Discussion/conclusion |
Prospective assessment of dose-volume histograms and consideration of renal mobility in treatment plans along with improving radiation techniques should help to improve treatment plans including the kidneys.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : néphropathie post-radique, toxicité rénale, radiothérapie, rein, effets précoces, effets tardifs, greffon/transplanté
Key words : radiation-induced nephropathy, renal toxicity, radiotherapy, kidney, early effects, late effects, kidney graft/transplant
Plan
Vol 99 - N° 3
P. 389-396 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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