Prise en charge des troubles métaboliques observés avec évérolimus chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines bien différenciées non résécables : propositions d’experts - 19/03/15
pages | 9 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
La prise en charge thérapeutique des tumeurs neuroendocrines pancréatiques s’est récemment enrichie de nouvelles molécules dont l’évérolimus, inhibiteur de la voie mTOR. Si les tumeurs neuroendocrines digestives restent des tumeurs rares, leur incidence est en constante augmentation et leur prévalence les positionne juste derrière les cancers colorectaux dans les cancers digestifs. L’évérolimus a démontré une efficacité dans les tumeurs neuroendocrines du pancréas non résécables, progressives, en doublant les médianes de survie sans progression (11 versus 4,6 mois), avec un temps médian d’exposition au traitement de presque neuf mois. L’évérolimus est généralement poursuivi jusqu’à progression ou intolérance et certains patients sont traités pendant plusieurs années. La survenue possible de troubles métaboliques sous évérolimus (dyslipidémies et hyperglycémies) chez ces patients dont l’espérance de vie se compte potentiellement en années, justifie une surveillance de ces paramètres et un algorithme de prise en charge précis, afin de ne pas grever leur pronostic, faire arrêter un traitement potentiellement actif ou contre-indiquer d’autres traitements ultérieurs, dans une pathologie où les armes thérapeutiques sont multiples en phase métastatique. Nous proposons ici une conduite pratique en termes de bilan initial, surveillance, seuils de prise en charge et objectifs thérapeutiques à atteindre dans la gestion de ces troubles métaboliques, adaptée à nos patients porteurs de tumeurs neuroendocrines pancréatiques évoluées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Medical management of pancreatic neuroendocrine tumors has recently been improved by new molecules of which the mTOR inhibitor everolimus. If digestive neuroendocrine tumors are rare, the incidence is in constant increase and the prevalence in digestive cancers put them right behind colorectal cancers. Everolimus has demonstrated efficacy in unresectable and progressive pancreatic neuroendocrine tumors, by doubling the median progression free survival (11 versus 4.6 months), with a median time of exposure to everolimus of nine months. Everolimus is generally maintained until progression or intolerance and some patients are treated during several years. Potential metabolic disorders induced by everolimus (dyslipidemia, hyperglycemia) in patients with life expectancy of several years, justify monitoring of these parameters and accurate treatment management algorithm. These will avoid worsening patient's prognostic, but also prematurely discontinue potentially effective treatment or contraindicate other therapeutic weapons, in a pathology in which there are multiple therapeutic options in metastatic phase. We propose a standard practice in terms of initial assessment, monitoring, care threshold, and therapeutic objectives to manage metabolic disorders, fitted to our patients with advanced pancreatic neuroendocrine tumors.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : inhibiteurs de mTOR, évérolimus, tumeurs neuroendocrines, troubles métaboliques, diabète, dyslipidémies
Key words : mTOR inhibitor, everolimus, neuroendocrine tumors, metabolic disorders, hyperglycemia, dyslipidemia
Plan
Vol 101 - N° 2
P. 175-183 - février 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?