Dépression et cancer en phase avancée : concordance entre différentes stratégies de dépistage - 19/03/15
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Résumé |
La dépression est fréquemment retrouvée chez les patients souffrant d’un cancer. Pourtant, elle ne fait pas l’objet d’un dépistage systématique dans la majorité des structures prenant en charge des patients atteints de cancer et reste sous-diagnostiquée. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le niveau de concordance entre une évaluation de la dépression par le patient, le médecin et l’infirmier en utilisant les mêmes outils. L’un des objectifs secondaires était d’évaluer la faisabilité d’un dépistage systématique et répétée (à un mois). Nous avons utilisé deux échelles de dépistage de la dépression : la Brief Edinburg Depression Scale (BEDS) et l’item « déprime » de l’Edmonton Symptom Assessment System (ESAS). Sur les 29 patients inclus, huit (28 %) avaient un score BEDS > 6 et ont bénéficié de l’initiation ou d’une modification de leur traitement antidépresseur. À la visite 2, 15 patients ont été revus et tous avaient une BEDS ≤ 6. Une concordance modérée a été retrouvée entre l’auto-évaluation par le patient avec la BEDS et l’évaluation du médecin (κ = 0,519) avec le même outil et une concordance faible a été retrouvé entre le médecin et l’infirmier quel que soit l’outil utilisé (κ de 0,071 à 0,313). Des recherches avec des cohortes plus importantes sont maintenant nécessaires pour confirmer les bénéfices d’un dépistage de la dépression dans cette population vulnérable et étudier les différentes stratégies de prise en charge.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Depression is a frequent problem in advanced cancer patients. However, there is no systematic screening for depression in the majority of cancer center resulting in underdiagnosed depression among cancer patients. The main objective of this study was to assess the level of agreement between self-reported depression by the patient and the physician and nurse assessment using the same tools. One of the secondary objectives was to estimate the possibility of a systematic and repeated (at one month) assessment. We used two scales for depression screening: the Brief Edinburg Depression Scale (BEDS) and the depression item of the Edmonton Symptom Assessment System (ESAS). Twenty-nine patients were included and eight of them (28%) had a BEDS score >6 and benefited from the initiation or modification of their antidepressant treatment. At visit 2, 15 patients were seen again and BEDS score was found ≤6 for all of them. A moderate concordance was found between assessment using the BEDS by patient and physician's (κ=0.519) and low agreement was found between physician and nurse regardless of the tool used (κ from 0.071 to 0.313). Researches with larger cohorts are now needed to confirm the benefits of depression's screening in this frail population and also to assess available strategies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : dépression, cancer en phase avancée, dépistage
Key words : depression, advanced cancer, screening
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Vol 101 - N° 2
P. 137-143 - février 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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