Altérations du sommeil en réanimation chirurgicale après chirurgie cardiothoracique - 19/03/15
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Résumé |
Objectif |
Les facteurs perturbant le sommeil des patients de réanimation chirurgicale sont mal connus. Plusieurs équipes ont suggéré que la privation de sommeil pouvait favoriser la survenue de troubles neuro-comportementaux (TNC) postopératoires. Nous avons cherché à identifier :
– les facteurs qui nuisaient au sommeil des patients ;
– le jour de survenue préférentiel de TNC pendant la période postopératoire.
Méthodes |
(1) Nous avons interrogé des patients consécutifs hospitalisés en réanimation après une chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle. L’interrogatoire comprenait une liste de perturbations établies d’après la littérature avec ajouts d’items suggérés par les patients et l’équipe. Les patients ont été interrogés à j5 postopératoire, soit 3jours après avoir quitté le service de réanimation. (2) La présence TNC a été recherchée chez ces mêmes patients en utilisant une version française de l’Intensive Care Delirium Screening Checklist. Cette échelle a été remplie quotidiennement de j0 à j7 postopératoire. La présence d’hallucinations a été particulièrement scrutée.
Résultats |
Sur 15jours, 17 patients ont été interrogés et examinés (âge moyen 70ans). Les facteurs les plus gênants pour le sommeil étaient : la température (41 %), la douleur (23 %), la position (17 %), l’anxiété de l’intervention (11 %), l’anxiété des hallucinations (11 %), la soif (11 %), le bruit des autres patients (11 %). Les alarmes et la lumière étaient peu perturbateurs (<10 %) ; 2,59 % des patients ont présenté des TNC. La prévalence des TNC était de 5 % à j1, 22 % à j2, 44 % à j3, 33 % à j4, 16 % à j5 et 5 % à j6 et j7.
Conclusion |
(1) Les perturbateurs du sommeil en réanimation cardiothoracique sont différents de ceux signalés en réanimation médicale. (2) La survenue des TNC et des hallucinations est maximale à j3 ce qui suggère que ces TNC pourraient être du à un rebond de sommeil, notamment de sommeil paradoxal. Ces résultats nous conduisent à envisager une étude polysomnographique.
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Vol 12 - N° 1
P. 58-59 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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