Prévalence de la somnolence diurne excessive et de ses étiologies chez des consultants au centre de diagnostic du CHU Hassan 2 de Fès - 19/03/15
Résumé |
Objectif |
Le but est de dépister la somnolence diurne excessive (SDE), d’en déterminer la prévalence et d’en analyser les étiologies chez 380 patients consultants au centre de diagnostic du CHU Hassan 2 de Fès.
Méthodes |
Le matériel d’étude est la version arabe dialectale marocaine validée par notre unité de l’échelle d’Epworth (EE), un auto-questionnaire global des troubles du sommeil et des facteurs de risque de SDE, et le score de Berlin (SB).
Résultats |
L’âge moyen est plus de 18ans. Le taux de participation de 96,5 % : les hommes 46,3 % (170) et les femmes 53,7 % (197). La prévalence de la (SDE) selon (EE) est de 9,5 %. L’analyse multivariée montre que les principaux facteurs de risque sont : l’âge>55ans (OR=5,62), IMC>25 (OR=4,07), une durée de sommeil inférieure à six heures (OR=2,47), la forte probabilité du syndrome d’apnée obstructif de sommeil (SAOS) selon(SB)(OR=3,57), les antécédents cardiovasculaires (OR=10,11), et endocrinologiques (OR=3,01). Notre étude a recensé d’autres troubles de sommeil : insomnie d’endormissement 32,7 %, forte probabilité de SAOS selon (SB) 37,3 %, ronflement 33,5 %, syndrome de jambe sans repos 11,4 %, somniloquie 13 %, bruxisme 6 %, nycturie 33 %, agitation au sommeil 32 % et cauchemars 17,4 %. Cependant le recours à des somnifères n’est que de 6 %.
Conclusion |
Nous insistons sur la prévalence assez élevée de la SDE chez nos consultants, et la nécessité de la dépister chez les patients particulièrement suivis pour des problèmes cardiaques ou endocrinologiques et d’en chercher l’étiologie particulièrement le SAOS.
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Vol 12 - N° 1
P. 25 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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