Particularités cliniques et fonctionnelles des SAOS sévères - 19/03/15
Résumé |
Objectif |
Le SAOS sévère est fréquemment associé à des signes cliniques avec des répercussions sociales importantes. Le but de notre étude est de comparer les particularités cliniques et fonctionnelles des SAOS sévères et non sévères.
Méthodes |
Étude rétrospective, incluant 80 patients atteints de SAOS retenu sur IAH≥5 à la polygraphie. Un SAOS est considéré sévère si l’IAH≥30. Nous avons déterminé les particularités cliniques et polygraphiques des patients atteints d’un SAOS sévère.
Résultats |
Cinquante patients (62,5 %) présentaient un SAOS sévère. Le SAOS sévère semble être diagnostiqué à un âge plus précoce (50±9,53ans vs 54±10,84ans ; p=0,13) avec plus d’hommes (50 % vs 20 % ; p=0,008) que le SAOS non sévère. L’obésité semble plus marquée dans le SAOS sévère (IMC : 37,98±7,22kg/m2 vs 35,13±7,56kg/m2 ; p=0,09). Il n’existait pas de différence significative au niveau de la symptomatologie clinique entre le SAOS sévère et non sévère à part la nycturie qui parait plus fréquente dans le SAOS sévère (60 % vs 40 % ; p=0,08). Les patients atteints de SAOS sévère présentaient un index de désaturation (50,10/h vs 17,18/h) et un index de ronflement (374,58/h vs 255,77/h) plus importants que les patients atteints de SAOS non sévère (p=0,0001). La SpO2 moyenne lors de l’enregistrement (91,98 % vs 95 %) ainsi que la SpO2 minimale (71,68 % vs 82,7 % ; p=0,0001) étaient plus basses dans le SAOS sévère que dans le SAOS non sévère. Le pourcentage moyen de temps passé avec une SpO2<90 % était significativement plus important (21,08 % vs1,93 % ; p=0,0001) dans le SAOS sévère que dans le SAOS non sévère.
Conclusion |
Les patients avec un SAOS sévère ont un profil plus jeune, plus obèse et plus grave sur le plan fonctionnel nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge rapide.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 12 - N° 1
P. 24 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?