Réponse temporelle du capteur de pression supra-sternale - 19/03/15
Résumé |
Objectif |
Le capteur des sons trachéaux à électrets utilisé dans le CID102 permet l’analyse de la réponse de la pression suprasternale (PST) dans la bande de fréquence 0,1Hz–10Hz au prix, d’un déphasage important du signal. Ce défaut altère peu la détermination de la nature des apnées puisque la sensibilité est de 99,4 % et la spécificité 93,6 %. Pour supprimer ce retard et améliorer l’analyse du signal nous avons introduit un capteur spécifique de pression quasi statique dans le boîtier du capteur son.
Méthodes |
Le capteur fournit une tension de 230μV pour une variation de pression d’un HP. Le signal analogique filtré dans la bande 0,02Hz–4Hz est converti sur 12 bits et stocké à 16Hz avec les signaux du polysomnographe. La réponse du capteur est analysée automatiquement pour qualifier avec les sangles la nature des apnées. Un modèle mécanique à deux dimensions et à trois degrés de liberté – paramètres définissant l’abdomen, le thorax et le cou – schématise le comportement de la réponse du capteur.
Résultats |
Contrairement aux sangles, le capteur de pression supra sternale fournit une mesure des efforts. Dans environ 50 % des cycles respiratoires la PST est une image assez fidèle de la pression oesophagienne. C’est le cas lorsque les muscles du cou ne travaillent pas, car l’intervention de ceux-ci entraîne une superposition de signaux de pression. La qualification des apnées par la PST lève les incertitudes liées à la lecture des sangles. Le signal cardiogénique accompagne systématiquement les phases centrales. Lors des apnées obstructives, l’opposition des efforts neutralise partiellement les déplacements, la mesure de la PST précise la prépondérance du thorax ou de l’abdomen. La catathrénie et son mécanisme d’obstruction, la déglutition sont interprétables par la PST.
Conclusion |
La réponse temporelle du nouveau capteur de PST souligne le comportement de la base du cou et introduit un paramètre supplémentaire. Elle apporte donc des éléments de réponse aux mécanismes d’obstruction dans la respiration nocturne. La proximité du capteur avec les muscles du cou, auxiliaires à la respiration et sternaux complexifie la réponse basée sur le modèle à deux paramètres et la pression oesophagienne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 12 - N° 1
P. 21 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?