Association entre troubles du contrôle des impulsions et trouble du comportement en sommeil paradoxal dans la maladie de Parkinson - 19/03/15
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
Nous avons précédemment montré que les patients atteints de la maladie de Parkinson avec un trouble du comportement en sommeil paradoxal (TCSP) probable, ont un risque accru de développer des symptômes de trouble du contrôle des impulsions (TCI) évalués par questionnaire, par rapport aux patients parkinsonien sans TCSP. L’objectif de cette étude est de comparer la fréquence de TCSP chez des patients parkinsoniens avec et sans TCI, les deux troubles évalués selon les critères diagnostiques standard.
Méthodes |
Vingt-cinq patients parkinsoniens non déments consécutifs [16M ; âge moyenne : 63,9±7,7ans, Hohen &Yahr (H&Y) : 2,2±0,6] avec un ou plusieurs TCI en cours (MP-TCI) diagnostiqués selon les critères standard, ont été identifiés au sein de deux centres de pathologie du mouvement. Ils ont été appariés en âge et sexe avec 25 patients parkinsoniens qui n’ont jamais présenté de TCI (MP-sans TCI, âge moyenne : 64,4±9,0ans, H&Y : 2,3±0,8). Tous les sujets ont été soumis à un enregistrement vidéo-polysomnographique (v-PSG). L’analyse du sommeil a été effectuée en aveugle par rapport au TCI, et le diagnostic de TCSP a été établi selon les critères du ICSD-3, incluant une mesure quantifiée du sommeil paradoxal sans atonie.
Résultats |
Un TCSP a été retrouvé chez 22/25 (88,0 %) des patients avec MP-TCI vs. 12/25 (48,0 %) patients MP-sans TCI (test exact de Fisher : p=0,005). Le pourcentage moyen de sommeil paradoxal sans atonie était de 52,3±26,2 % chez les MP-TCI et de 35,0±28,9 % chez les MP-sans TCI (p=0,045). L’enregistrement vidéo a montré des épisodes très courts d’activité motrice pendant le SP qui pourraient suggérer un TCSP mineur chez deux des trois patients qui ne présentaient pas les critères diagnostiques de TCSP, notamment en termes de mesure quantifiée de perte d’atonie.
Conclusion |
Dans cette étude, nous avons retrouvé un TCSP confirmé par la v-PSG chez environ 90 % des patients parkinsoniens avec un TCI. Ces résultats, associés aux observations précédentes, renforcent l’hypothèse selon laquelle le TCSP représenterait un facteur prédisposant pour le développement de TCI dans la maladie de Parkinson.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 12 - N° 1
P. 17-18 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?