Comment traiter une céphalée dans certaines situations particulières : grossesse - 13/03/15
Résumé |
L’apparition d’une céphalée durant la grossesse, nécessite de poser un diagnostic précis, afin d’individualiser une céphalée secondaire justifiant d’une prise en charge urgente. Toutefois, la céphalée migraineuse est la principale étiologie chez une femme enceinte, devant la thrombose veineuse cérébrale, l’encéphalopathie postérieure réversible ou la nécrose hypophysaire. Une réduction de fréquence des crises au cours de la grossesse, confirmée par plusieurs études, est retrouvée chez environ 2/3 des patientes. Cette amélioration survient surtout lors du 2e et 3e trimestre de la période gestationnelle, chez les patientes souffrant de migraine sans aura. Cette évolution particulière résulterait d’un taux stable d’œstrogène, du fait de la sécrétion placentaire. L’évolution de la migraine avec aura, quant à elle, est différente, pouvant même débuter pendant la grossesse. Ces spécificités évolutives, doivent être connues du praticien, qui sera confronté à des décisions thérapeutiques, notamment au cours du premier trimestre, et devra tenir compte des risques tératogène et gestationnel. Dans l’idéal, il faut planifier la grossesse chez une patiente migraineuse connue, afin d’éviter une automédication à risque potentiel. Les différentes bases de données disponibles et les stratégies thérapeutiques proposées (FDA, EMEA et CRAT) sont d’une aide précieuse pour optimiser la prise en charge thérapeutique. Enfin, les registres de pharmacovigilance de certains triptans, permettent aux praticiens de délivrer à la patiente enceinte une information rassurante, en cas d’utilisation en début de grossesse.
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Vol 171 - N° S1
P. A205 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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