Initiatives africaines et institutions internationales de neurologie et de neurosciences - 13/03/15
Résumé |
Introduction |
Progressivement, le nombre de neurologues en Afrique augmente. En fin 2014, on estime qu’environ 300 spécialistes formés depuis 50ans en Afrique ou en Europe, officient dans les pays d’Afrique sub-Saharienne. Les mêmes nombres officient dans les pays du Maghreb et en Afrique du Sud. Seuls une dizaine d’États africains ne disposent pas de neurologues sur les 54.
Objectifs |
Même si nous n’atteignons pas encore les standards OMS pour la population, il faut reconnaître que des progrès substantiels sont accomplis depuis 30ans, multipliant par 5 le nombre de neurologues dans les pays d’Afrique.
Méthodes |
L’autre constat est que la quasi-totalité de ces ressources humaines et moyens diagnostiques reste concentrée dans les capitales africaines. Dans le même temps, l’incidence et la prévalence des pathologies neurologiques ne cessent de s’affirmer, favorisées en cela par une relative baisse de l’infectiologie et l’acquisition de nouveaux styles de vie dans les zones urbaines et péri-urbaines, propices à la sédentarité, la malnutrition, le surpoids et le stress, faisant le lit des maladies chroniques y compris neurologiques.
Résultats |
Devenant plus nombreux, mieux formés, les spécialistes africains s’organisent dans des structures nationales et régionales (PAANS, SONA, CAA-ILAE) pour mieux assurer leurs besoins et tâches régaliennes de soins, de formation, de recherche auxquelles certains, par des initiatives originales, adjoignent de la vulgarisation et des actions de santé publique, hors des capitales. Cela permet de former le personnel sur le terrain et d’atteindre les populations défavorisées et éloignées des grandes structures médicales citadines.
Discussion |
Les grandes Institutions internationales ou continentales (OMS, WFN, ILAE, IBE, IBRO, EAN, AAN, etc.) coopèrent plus et mieux avec les organisations africaines et les sociétés nationales. Plus de moyens scientifiques et académiques (échanges, bourses, budgets de fonctionnement) deviennent disponibles. Plus et mieux sont possibles.
Conclusion |
Que faire ? Comment y parvenir ? Pour quels objectifs à court et à long termes ? Ce sont ces points sur lesquels, une réflexion et une discussion sont nécessaires. Une amorce se fera lors de cette session IENT des JNLF 2015.
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Vol 171 - N° S1
P. A203 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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