Intérêt d’une étude anatomique 3D du canal médullaire fémoral pour la mise au point de longue tiges prothétiques. - 28/02/08
C Lefevre [1, 2 et 4],
JJ Jacq [2 et 3],
A Burgaud [4],
R Gerard [1, 2 et 4],
B Senecail [1 et 2]
Voir les affiliationsBut de l’étude : affiner par des moyens informatiques l’anatomie du canal médullaire de la diaphyse fémorale, dans le but d’évaluer le rayon de courbure sagittal le mieux adapté d’une longue tige intramédullaire de reprise de prothèse de hanche.
Matériel et méthodes : 2 études morphométriques 3D ont été menées successivement sur 22 et 51 fémurs secs. Les fémurs ont été analysés à partir de coupes millimétriques jointives tomodensitométriques suivies d’une reconstruction 3D puis d’un traitement informatique permettant une soustraction graphique de la corticale osseuse afin d’étudier isolément l’anatomie endofémorale. Des tests d’alésage et de collisions virtuels ont complété l’analyse.
Résultats : l’imagerie 3D statique et surtout dynamique permet de proposer des profils d’implants centromédullaires (tiges prothétiques, clous) mieux adaptés aux rayons de courbure diaphysaires osseux. L’utilisation de tels implants permet d’éviter les risques de fractures peropératoires ou d’ostéotomies « d’adaptation » parfois imposées par des implants mal dessinés, souvent insuffisamment courbés, voire rectilignes.
Conclusions : l’imagerie 3D devient un nouvel outil permettant une analyse précise de l’anatomie du canal médullaire ; utilisé sur des séries d’échantillons, cet outil apparaît utile pour améliorer la conception d’implants et éviter ainsi certaines complications chirurgicales.
© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 90 - N° 289
P. 98 - juin 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?