Update on blood culture-negative endocarditis - 28/02/15
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Abstract |
Blood culture-negative endocarditis is often severe, and difficult to diagnose. The rate of non-documented infective endocarditis has decreased with the advent of molecular biology – improved performance for the diagnosis of bacterial endocarditis with blood cultures sterilized by previous antibacterial treatment – and cardiac surgery – access to the main infected focus, the endocardium, for half of the patients. Blood culture-negative endocarditis are classified in 3 main categories: (i) bacterial endocarditis with blood cultures sterilized by previous antibacterial treatment (usually due to usual endocarditis-causing bacteria, i.e. streptococci, more rarely staphylococci, or enterococci); (ii) endocarditis related to fastidious microorganisms (e.g. HACEK bacteria; defective streptococci – Gemella, Granulicatella, and Abiotrophia sp. – Propionibacterium acnes, Candida sp.): in these cases, prolonged incubation will allow identifying the causative pathogen in a few days; (iii) and the “true” blood culture-negative endocarditis, due to intra-cellular bacteria that cannot be routinely cultured in blood with currently available techniques: in France, these are most frequently Bartonella sp., Coxiella burnetti (both easily diagnosed by ad hoc serological tests), and Tropheryma whipplei (usually diagnosed by PCR on excised cardiac valve tissue). Non-infective endocarditis is rare, mostly limited to marantic endocarditis, and the rare endocarditis related to systemic diseases (lupus, Behçet).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les endocardites à hémocultures négatives sont des pathologies souvent graves et de diagnostic difficile. La proportion d’endocardites infectieuses qui restent non documentées a diminué grâce au développement de la biologie moléculaire – meilleures performances pour le diagnostic des endocardites décapitées par une antibiothérapie préalable – et de la chirurgie cardiaque – accès au foyer infectieux principal, l’endocarde, pour la moitié des patients. On classe les endocardites infectieuses à hémocultures négatives en 3 grandes catégories : (i) les endocardites décapitées par une antibiothérapie préalable (causées en règle par des bactéries classiques : streptocoques, plus rarement staphylocoques ou entérocoques) ; (ii) les endocardites liées à des pathogènes de croissance fastidieuse (bactéries du groupe HACEK ; streptocoques déficients – Gemella, Granulicatella, et Abiotrophia sp. – Propionibacterium acnes, Candida sp.) : dans ces cas, la prolongation d’incubation des hémocultures suffira le plus souvent à apporter le diagnostic en quelques jours ; (iii) enfin, les « vraies » endocardites infectieuses à hémocultures négatives, liées à des bactéries intracellulaires non cultivables en routine dans le sang avec les technologies actuelles : en France, il s’agit de Bartonella sp., Coxiella burnetti (de diagnostic simple, par sérologies) et Tropheryma whipplei, dont le diagnostic est en général obtenu par PCR sur du tissu valvulaire. Les endocardites non infectieuses, rares, sont essentiellement les endocardites marastiques et les rares localisations endocardiques de maladies systémiques (lupus, Behçet).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Endocarditis, HACEK, Bartonella sp., Coxiella burnetti, Candida sp., Tropheryma whipplei, Lupus, Behçet, Marantic endocarditis
Mots clés : Endocardites, HACEK, Bartonella sp., Coxiella burnetti, Candida sp., Tropheryma whipplei, Lupus, Behçet, Endocardite marastique
Plan
Vol 45 - N° 1-2
P. 1-8 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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