Transfusion sanguine : en toute sécurité infectieuse - 16/02/15
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Points essentiels |
Grâce à la maîtrise sans cesse croissante des divers éléments constituant la « chaîne transfusionnelle », depuis le prélèvement du donneur jusqu’à la transfusion du patient, et grâce aux progrès scientifiques et techniques réalisés durant les trois dernières décennies dans l’identification et le dépistage des agents infectieux, le risque de transmission transfusionnelle d’un agent infectieux, dans les pays industrialisés, est actuellement presque totalement maîtrisé, tout au moins pour des agents viraux tels que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), les virus des hépatites B (VHB) et C (VHC), et le human T-cell leukemia virus (HTLV). Pour d’autres agents pathogènes, qu’ils soient viraux, bactériens ou parasitaires, non dépistés ou non dépistables par les moyens actuels, un risque transfusionnel théorique persiste, avec un impact influencé soit par le statut du receveur (notamment son état immunitaire), soit par le contexte épidémiologique de la population générale vis-à-vis de l’agent infectieux en cause. La sécurité transfusionnelle infectieuse repose sur plusieurs mesures essentielles et complémentaires : la sélection des candidats au don de sang lors de l’entretien médical précédant le don ; le dépistage sérologique et moléculaire des dons infectieux lors de la « qualification biologique des dons » ; les mesures de « réduction des pathogènes » sur certains produits sanguins labiles (leucoréduction ou déleucocytation par filtration, inactivation des pathogènes du plasma ou des plaquettes) ; enfin, la rationalité des indications transfusionnelles. L’objet de cette revue est de proposer un état des lieux du risque infectieux en cette décennie et d’examiner les recours possibles pour en réduire encore l’importance.
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From blood donor collection to transfusion of the recipient, there are several layers of protection of the blood supply. These measures combined with huge progresses over the three past decades in pathogen discovery and blood testing for specific pathogens (human immunodeficiency virus (HIV), hepatitis B (HBV) and C (HCV) viruses, Human T-cell leukemia virus (HTLV)), provide the greatest safety. With the implementation of serological and molecular testing, at least in high-income countries, transfusion-transmitted infections have become extremely rare. However, for pathogen agents, which are not tested and especially those which are responsible for emerging infectious disease, it became apparent that full control of infectious disease had not been achieved. In addition, the immune status of the recipient has also an impact in the outcome of infectious diseases transmitted by transfusion. Blood safety is based on several measures: education and deferral of donors with risk factors for transmissible disease, blood testing, pathogen reduction interventions, and patient blood management. This paper proposes a review of the residual risk of transmission of infectious diseases by transfusion and of the additional interventions able to further reduce it.
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Vol 44 - N° 2
P. 189-199 - février 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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