Photodermatoses - 01/01/01
Service de dermatologie, hôpital A Michallon, BP 217 X, 38043 Grenoble cedex France
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Résumé |
La lumière, et plus particulièrement les ultraviolets (UV), réagissent avec les chromophores contenus dans la peau. Certains d'entre eux sont présents à l'état physiologique dans la peau et sont à l'origine des effets biologiques immuables des UV. À l'inverse, le terme de photodermatoses s'applique à tous les états où la peau réagit de manière différente à la lumière. Certaines dermatoses comportent une photosensibilité, de mécanisme mal connu, mais la plupart de leurs symptômes sont indépendants de l'action du soleil ; elles ne constituent donc pas de réelles photodermatoses. Ainsi, les véritables photodermatoses relèvent de l'activation de chromophores anormalement présents dans la peau qui amplifient le potentiel de réactions photochimiques ; ceci caractérise l'état de photosensibilisation. Lorsque ces chromophores sont clairement identifiés, il s'agit du cadre nosologique des photosensibilisations au sens clinique du terme. Ces chromophores sont alors soit d'origine endogène par accumulation de métabolites photoactifs du fait d'un déficit enzymatique génétique (photodermatoses métaboliques ou photosensibilisation endogène), soit d'origine exogène, arrivant à la peau par voie interne (médicaments) ou après application locale (médicaments topiques, cosmétiques, végétaux ...), c'est le cadre de la photosensibilisation exogène. Lorsque les molécules photosensibilisantes ne sont pas identifiables dans l'état actuel des connaissances, on parle de lucite idiopathique. Les mécanismes biologiques en cause ne sont pas complètement élucidés mais paraissent relever aussi de processus d'hypersensibilité retardée. Ce cadre est maintenant démembré en plusieurs entités sur des critères cliniques et d'exploration photobiologique : la lucite polymorphe, la lucite estivale bénigne, l'urticaire solaire, la dermatite actinique chronique, l'éruption juvénile printanière, le prurigo actinique, l'hydroa vacciniforme.
Mots-clés : photodermatoses, photoallergie, phototoxicité, lucite idiopathique, exploration photobiologique
Plan
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