Smoking and plastic surgery, part I. Pathophysiological aspects: Update and proposed recommendations - 03/02/15
Tabac et chirurgie plastique, partie I. Aspects physiopathologiques : mise au point et proposition de recommandations
Summary |
Objectives |
Smoking patients undergoing a plastic surgery intervention are exposed to increased risk of perioperative and postoperative complications. It seemed useful to us to establish an update about the negative impact of smoking, especially on wound healing, and also about the indisputable benefits of quitting. We wish to propose a minimum time lapse of withdrawal in the preoperative and postoperative period in order to reduce the risks and maximize the results of the intervention.
Methods |
A literature review of documents from 1972 to 2014 was carried out by searching five different databases (Medline, PubMed Central, Cochrane library, Pascal and Web of Science).
Results |
Cigarette smoke has a diffuse and multifactorial impact in the body. Hypoxia, tissue ischemia and immune disorders induced by tobacco consumption cause alterations of the healing process. Some of these effects are reversible by quitting. Data from the literature recommend a preoperative smoking cessation period lasting between 3 and 8weeks and up until 4weeks postoperatively. Use of nicotine replacement therapies doubles the abstinence rate in the short term. When a patient is heavily dependent, the surgeon should be helped by a tobacco specialist.
Conclusions |
Total smoking cessation of 4 weeks preoperatively and lasting until primary healing of the operative site (2weeks) appears to optimize surgical conditions without heightening anesthetic risk. Tobacco withdrawal assistance, both human and drug-based, is highly recommended.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Le patient tabagique bénéficiant d’une intervention de chirurgie plastique est exposé à un risque majoré de complications péri- et postopératoires. Il nous semblait utile d’établir une mise au point sur le retentissement négatif, en particulier cicatriciel, du tabagisme et sur les bénéfices incontestables du sevrage. Nous souhaitons proposer un délai minimal de sevrage pré- et postopératoire en vue de réduire les risques et d’optimiser les résultats de l’intervention.
Méthodes |
Une revue de la littérature a été réalisée sur la période 1972–2014 en interrogeant cinq bases de données (Medline, PubMed Central, Cochrane library, Pascal et Web of Science).
Résultats |
La fumée de cigarette agit de manière diffuse et multifactorielle dans l’organisme. L’hypoxie et l’ischémie tissulaire ainsi que les désordres immunitaires induits par le tabac sont responsables de l’altération du processus cicatriciel. Une partie de ces effets est réversible au sevrage. Les données de la littérature conseillent un délai d’arrêt du tabagisme préopératoire situé entre 3 et 8 semaines et allant jusqu’à 4 semaines postopératoires. L’utilisation de traitements substitutifs nicotiniques double le taux d’abstinence à court terme. Le chirurgien doit s’aider d’un tabacologue en cas de dépendance importante de son patient.
Conclusions |
Un sevrage tabagique total de 4 semaines préopératoires et jusqu’à la cicatrisation primaire du site opératoire, soit 2 semaines postopératoires, semble optimiser les conditions chirurgicales sans majorer le risque anesthésique. Un accompagnement du sevrage aussi bien humain que médicamenteux est recommandé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Smoking, Plastic surgery, Wound healing, Physiopathology, Preoperative nicotine withdrawal, Nicotine replacement therapy
Mots clés : Tabagisme, Chirurgie plastique, Cicatrisation, Physiopathologie, Sevrage tabagique préopératoire, Traitement substitutif nicotinique
Plan
Vol 60 - N° 1
P. e3-e13 - février 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.