Diagnostic d'une néoplasie intraépithéliale vulvaire (VIN) - 26/02/08
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Résumé |
La pathologie vulvaire est à la frontière de la dermatologie et de la gynécologie. Le gynécologue est concerné car il est consulté par les patientes porteuses d'un état précancéreux de la vulve. Il est plus habitué aux lésions HPV induites, mais il doit connaître également la pathologie dermatologique correspondant au diagnostic différentiel. Sa démarche diagnostique va se faire en plusieurs temps : (i) dépister la néoplasie intraépithéliale vulvaire (VIN), (ii) savoir la reconnaître et affirmer le diagnostic par la biopsie, (iii) préciser son étiologie, (iv) apprécier le degré de gravité, (v) en repérer les contours pour décider du traitement destructeur ou d'exérèse. Il sera aidé par une nosologie récente qui individualise les aspects morphologiques des VIN : lésions histologiques malpighiennes intraépithéliales précancéreuses. On reconnaît deux causes aboutissant au cancer invasif spinocellulaire. Le lichen scléreux est une pathologie strictement dermatologique, mais le gynécologue doit savoir le reconnaître même si la surveillance doit être dermatologique. L'autre cause est l'infection par les virus HPV avec des lésions associées, en particulier cervicales, qui sont du domaine de la gynécologie. Chacune des spécialités doit conjuguer ses efforts pour une prise en charge multidisciplinaire afin d'éviter l'évolution vers le cancer invasif.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Vulvar pathology is located at the border between dermatology and gynaecology. The gynaecologist is concerned by VIN (vulvar intraepithelial neoplasia) lesions as patients meet them for that problem. He makes distinction with dermatologic lesions so as to refer proper patients to dermatologists. A recent classification of VIN has a major interest. One individualizes two kinds of precancerous lesions. The first one is lichen sclerosis with dermatologic treatment by dermocorticoids and the other aetiology is HPV infection with frequent association with cervical localisation. Gynaecologists are more familiar with this second aetiology. Thus, they have to (i) check for VIN, (ii) know their appearance and how the diagnosis can be made by biopsy, (iii) precise the aetiology, (iv) appreciate the severity of the disease, (v) discuss which treatment is indicated: destruction or surgery.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Néoplasie intraépithéliale vulvaire (VIN), Diagnostic, Papillomavirus humains, Lichen scléreux
Keywords : Vulvar intraepithelial neoplasia (VIN), Diagnosis, Genital HPV lesions, Lichen slerosus
Plan
Cet article a fait l'objet d'une communication lors du 30e congrès national de la société française de colposcopie et de pathologie cervicovaginale (SFCPCV), à Paris, les 19-20 janvier 2007. Voir également la première publication du congrès : Épidémiologie des néoplasies vulvaires intraépithéliales (G. Akerman, C. Dussour, B. Haddad, B.-J. Paniel, R. Rouzier). Gynecol Obstet Fertil 2007;35:1251-6, précédée de l'avant-propos de J.-C. Boulanger, président de la SFCPCV : Gynécologie Obstétrique & Fertilité : relais éditorial de la société française de colposcopie et de pathologie cervicovaginale (SFCPCV). Gynecol Obstet Fertil 2007;35:1189. En 2008, dans le numéro de janvier, l'article de C. Bergeron : Nouvelle terminologie histologique des néoplasies intraépithéliales de la vulve. Gynecol Obstet Fertil 2008;36. |
Vol 36 - N° 2
P. 190-199 - février 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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