Corrélations entre différents tests destinés à évaluer la souplesse des ischio-jambiers - 17/01/15
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Résumé |
De nombreux tests cliniques ont été développés de façon à apprécier la souplesse des ischio-jambiers. À côté du test « distance doigt-sol » (DDS) utilisé fréquemment bien qu’il soit également influencé par la souplesse du rachis, la littérature décrit notamment le test « Straight Leg Raising » (SLR), le test « Knee Extension Angle » (KEA) et l’inclinométrie pelvienne. Cependant les corrélations entre tous ces tests demeurent controversées, justifiant l’intérêt de cette étude.
Méthode |
Cent onze sujets asymptomatiques (61 hommes), âgés de 18 à 30ans, ont été soumis à une séance d’évaluation comportant successivement les tests SLR (Fig. 1), KEA (Fig. 2) et un test de flexion antérieure du tronc (réalisé en station debout avec les genoux tendus) au cours duquel la DDS et la mobilité pelvienne (mesurée à l’aide d’un inclinomètre positionné en S2) étaient mesurées. Les analyses corrélatives ont été menées au moyen du test de Pearson.
Résultats |
Les coefficients de corrélation caractérisant les relations entre les résultats des différents tests sont illustrés dans le Tableau 1. Les tests apparaissent significativement corrélés les uns aux autres (p<0,001), les coefficients de corrélation étant compris entre 0,365 et –0,817.
Discussion |
La faible corrélation (bien que significative) entre la DDS et les tests SLR et KEA n’est pas surprenante. Le fait que les coefficients de corrélation caractérisant les relations entre ces deux derniers tests et l’inclinométrie pelvienne soient également faibles (r<–0,5) est beaucoup plus interpellant. En effet, ces trois tests sont souvent utilisés de façon interchangeable dans la littérature pour apprécier la souplesse des ischio-jambiers ; la différence de position du sujet (debout versus coucher) peut constituer une hypothèse d’explication. Si Cameron et Bohannon ont étudié la corrélation entre le KEA et le SLR (réalisés de façon active) et ont rapporté une corrélation plus importante (r=–0,718) [1 ] que dans la présente étude, Gajdosik et al. ont décrit un coefficient de corrélation plus faible (r=–0,66) entre le KEA et le SLR réalisés de façon passive sur 30 sujets [2 ]. Par ailleurs, dans une étude plus récente, Davis et al. ont rapporté des coefficients de corrélation relativement proches de ceux observés dans notre étude (compris entre 0,45 et 0,65) lors de la comparaison de 4 tests appréciant la souplesse des ischio-jambiers (dont le KEA et le SLR) [3 ].
Conclusion/Implication |
pour la pratique Bien que cette étude indique un lien entre ces différents tests, elle suggère également qu’ils n’évaluent pas exactement la/les même(s) composante(s). Le test SLR pourrait en effet être plus influencé par la fonction neurodynamique que d’autres tests comme le KEA. Des études comparatives plus approfondies de ces tests semblent nécessaires.
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Vol 15 - N° 158
P. 44-45 - février 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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