Force et endurance des muscles de la hanche chez le sujet féminin souffrant du syndrome fémoro-patellaire : revue systématique de la littérature avec méta-analyse - 17/01/15
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Résumé |
Introduction |
Le syndrome fémoro-patellaire (SFP) est une des pathologies du genou les plus fréquemment rencontrées dans les cabinets de kinésithérapie du sport et est typiquement recensée chez la femme et l’adolescente sportive. D’après plusieurs auteurs, ce syndrome peut provoquer à long terme de l’arthrose fémoro-patellaire avec les conséquences socio-économiques que cela implique. Le lien entre les performances musculaires de la hanche et le SFP chez le sujet féminin a été récemment l’objet d’un nombre considérable d’études. L’objectif de cette revue systématique était de déterminer si un déficit de force ou d’endurance des muscles de la hanche était présent chez les sujets féminins souffrant du SFP comparativement à une population saine ou au membre sain.
Méthodes |
Une revue systématique était menée en juin 2013 afin d’identifier les articles pertinents dans les bases de données PubMed, PEDro, ScienceDirect et EBSCOhost. Le design des études, les informations démographiques des participantes ainsi que les méthodes d’évaluation de la force et de l’endurance des muscles de la hanche étaient extraits de chacune des études. Les différences moyennes de force ou d’endurance musculaires (sujets SFP/groupe contrôle ou membre SFP/membre sain) étaient extraites ou calculées à partir des résultats des études sélectionnées et, si possible, une méta-analyse était réalisée.
Résultats |
Dix études transversales étaient inclues dans cette revue. En ce qui concerne la force isométrique, lorsque les sujets féminins souffrant de SFP étaient comparés à des sujets sains, les données combinées rapportaient un déficit en abduction, extension, rotation externe et flexion mais pas de déficits en adduction et en rotation interne. Lorsque les auteurs comparaient le membre pathologique avec le membre sain des sujets souffrant de SFP, un déficit en abduction était rapporté dans deux études et en extension dans une étude. Les études évaluant la force des muscles de la hanche à l’aide d’un dynamomètre isocinétique rapportaient un déficit en abduction et des résultats contradictoires pour les extenseurs et les rotateurs, en comparant des sujets sains avec des sujets pathologiques. Enfin, une étude rapportait un déficit en endurance des extenseurs, tandis qu’une autre ne mettait en évidence aucun déficit chez les sujets souffrant d’un SFP en comparaison avec des sujets sains.
Conclusion |
Les résultats de cette revue systématique de la littérature confirment que les sujets féminins souffrant du SFP ont un déficit de force des muscles de la hanche, que ce soit en comparaison avec des sujets sains ou avec le membre non affecté. Par contre les résultats sont contradictoires en ce qui concerne l’endurance.
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Vol 15 - N° 158
P. 31-32 - février 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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