P210: Impact de l’état nutritionnel et de l’activité physique sur les taux de synthèse protéique des muqueuses gastriques et intestinales chez la souris - 24/12/14
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
L’anorexie mentale est fréquemment associée à des troubles digestifs dont la physiopathologie implique la dénutrition majeure et probablement des modifications du métabolisme protéique intestinal. Nous avons donc évalué dans un modèle murin d’anorexie appelé « activity-based anorexia » ou ABA, les taux de synthèse protéique au niveau gastrique et intestinal avant et après renutrition.
Matériel et méthodes |
Des souris mâles C57bl/6 ont été réparties en 3 groupes: un groupe contrôle avec alimentation ad libitum (CT, n =16); un groupe contrôle avec accès limité à l’alimentation (LFA, n =16); un groupe ABA avec accès limité à l’alimentation et activité physique sur roue (ABA, n =24). Après une phase d’acclimatation en cages individuelles de J0 à J5, les souris ABA et LFA ont eu un accès à l’alimentation progressivement limité de 6 h/jour à J6 à 3 h/jour à J9 jusqu’à la fin du protocole. À J17, phase aigüë de la dénutrition, les souris ont retrouvé un accès ad libitum à l’alimentation. Les souris ABA ont alors été réparties en deux sous-groupes: un sous-groupe avec activité physique (ABA-PA, n =8) et un sous-groupe sans activité physique (ABA-NPA, n =8). À J17 ou J22, une injection intra-péritonéale de phénylalanine deutérée (d5) a été réalisée 20 minutes avant le sacrifice. Les tissus gastriques et intestinaux ont ensuite été prélevés. L’enrichissement en d5-phény-lalanine a été mesuré par GC-MS et le taux de synthèse protéique (FSR) a été ensuite calculé.
Résultats et Analyse statistique |
Pendant la phase de dénutrition, plus marquée dans le groupe ABA par rapport au groupe LFA (p<0,05), le FSR n’était pas différent entre les groupes CT, LFA et ABA quelque soit le segment étudié : gastrique, duodénal, jéjunal ou colique. Cependant après renutrition, à J22, le FSR au niveau gastrique, duodénal et jéjunal était augmenté de façon identique dans les groupes LFA, ABA-PA et ABA-NPA par rapport à J10 et au groupe CT (p<0,05). Au niveau de la muqueuse colique, le FSR restait inchangé.
Conclusion |
Nos résultats suggèrent donc que la dénutrition n’altère pas le taux de synthèse protéique des muqueuses du tractus gastro-intestinal alors que la renutrition stimule fortement ce taux au niveau de l’estomac et de l’intestin grêle. Les voies de signalisation impliquées sont en cours d’analyse. L’activité physique ne semble pas avoir d’effet sur le taux de synthèse protéique des muqueuses gastro-intestinales.
Conclusion |
Le choix de la référence influe sur la fréquence de l’insuffisance pondérale, particulièrement chez les enfants dont le Z-score IMC est proche de -2 écart-types pour l’âge et le sexe. L’utilisation seule du Z-score IMC est insuffisante. L’examen clinique et l’anamnèse sont indispensables pour porter le diagnostic de malnutrition protéino-énergétique.
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Vol 28 - N° S1
P. S178-S179 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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