Des dermatoses sont mieux caractérisées comme le vitiligo hypochrome du sujet à peau foncée ou l’ongle en raquette acquis associé à une hyperparathyroïdie. Le polynucléaire neutrophile est au centre de la nouvelle classification des maladies auto-inflammatoires, des dermatoses neutrophiliques, urticaires ou pseudo-urticaires neutrophiliques. Les co-morbidités cardiovasculaires du psoriasis, digestives de l’hidradénite suppurée et neurologiques de la pemphigoïde ont été analysées. Les auto-anticorps anti peau ne font pas le diagnostic de pemphigoïde cutanée, la pemphigoïde peut être induite par les médicaments en particulier les gliptines. Les prédispositions génétiques sont analysées dans les maladies auto-inflammatoires, le psoriasis (HLA), les toxidermies (HLA ou cytokines). Le télaprévir induit souvent des éruptions cutanées dont certaines sont graves mais les autres traitements de l’hépatite C comme l’interféron peuvent aussi induire des exanthèmes invalidants, certains pouvant bénéficier d’une induction de tolérance médicamenteuse. L’urticaire chronique spontanée a fait l’objet de nouvelles recommandations d’exploration et prise en charge.

Les toxidermies peuvent être associées à des signes systémiques graves comme les atteintes viscérales dans la PEAG ou la survenue d’un choc dans les DRESS. Nous assistons à une épidémie d’allergie de contact à la méthylisothiazolinone (MIT), contenue dans les cosmétiques, les lingettes nettoyantes mais aussi dans les peintures. La MIT doit être testée à 2 000 ppm, y compris chez les enfants devant tout eczéma du visage, des mains, aéroporté ou généralisé.

Parmi les maladies infectieuses les manifestations cutanées dues au parvovirus ont été précisées, un exanthème fébrile doit faire évoquer une dengue ou une infection à virus Zika.

Dermatoses have been better characterized as hypochromic vitiligo in subjects with dark skin or the acquired racquet nails associated with hyperparathyroidism. The innate immunity has a central role in the new classification of auto inflammatory diseases, neutrophilic dermatoses, neutrophilic urticaria or pseudo-neutrophilic urticaria. Comorbidities have been studied e.g. cardiovascular co morbidities for psoriasis, IBD associated with hidradenitis suppurativa or neurological disorders associated with pemphigoid. Bullous pemphigoid could be renamed as cutaneous pemphigoid, it can be induced by drugs especially gliptins. Genetic predispositions are analyzed in auto inflammatory diseases, psoriasis (HLA), drug eruptions (HLA or cytokines). Telaprevir often induces rashes, which can be severe but other treatments against hepatitis C as interferon can also induce debilitating rashes, some eligible for drug tolerance induction. European guidelines for the definition, classification, diagnosis of chronic spontaneous urticaria have been published. Severe cutaneous adverse drug reactions may be associated with severe systemic symptoms such as organ involvement in AGEP or the occurrence of a shock in DRESS. Allover Europe, there is now an epidemic of contact allergies to methylisothiazolinone (MIT), contained in cosmetics, wet wipes but also in paints. MIT should be tested at 2.000 ppm in water, included in the standard series for patch tests. Its role has to be evoked in any case localized on the face or hand, airborne or generalized eczema. Among infectious diseases, skin manifestations due to Parvovirus have been specified, a febrile rash can be related to dengue infection or to Zika virus.