Comorbidités et sévérité de la BPCO des patients issus de la cohorte Palomb - 20/12/14
Résumé |
Il existe peu de données en vie réelle permettant de décrire la prise en charge de la BPCO, par les pneumologues. L’objectif de la cohorte Palomb était de constituer un observatoire de la BPCO en Aquitaine et en Charentes-Maritime. La cohorte a démarré en janvier 2014. Au total, 757 patients dont 68 % d’hommes ont été inclus au 04/07/2014. La moyenne d’âge était de 67ans. Quatre-vingt-quinze pour cent des patients sont ex-fumeurs ou fumeurs actifs, 34 % sont encore fumeurs actifs. Soixante-sept pour cent des patients ont eu au moins une exacerbation au cours des 12 derniers mois. Quinze pour cent ont un IMC<21kg/m2. La sévérité de la BPCO était la suivante, sans différence entre les hommes et les femmes : I (25,9 %), II (49 %), III (19,5 %), IV (5,5 %). Les comorbidités ont été analysées en fonction de la sévérité de la BPCO. L’insuffisance cardiaque, l’HTA, l’HTP et l’anxiété étaient significativement plus fréquentes chez les patients BPCO les plus sévères. Le SAOS était significativement plus fréquent chez les patients avec une sévérité de la BPCO de stade I–II. Il n’existait aucune différence significative concernant les autres comorbidités (cardiopathie ischémique, cancer, asthme, diabète, dépression). La surcharge pondérale avec un IMC>29kg/m2 était statistiquement plus fréquente chez les patients BPCO de stade I–II alors que la dénutrition définie par un IMC<21kg/m2 était plus fréquente chez les patients BPCO de stade III–IV. Ces premiers résultats préliminaires montrent qu’à l’inclusion, il semble exister des profils cliniques en fonction de la sévérité.
Financement |
Fondation de Bordeaux Université, Novartis Pharma, Isis Medical.
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Vol 32 - N° S
P. A4 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.