Kyste hydatique du poumon compliqué - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
La maladie hydatique constitue encore un problème de santé publique dans les pays endémiques comme le nôtre. Le kyste hydatique du poumon compliqué peut poser parfois un problème thérapeutique.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective (2008–2013) incluant 38 cas de KHP compliqués.
Résultats |
Les KHP compliqués présentaient 76 % de l’ensemble des KHP. L’âge moyen était de 36,8ans (13–82ans). Cinquante-six pour cent des patients étaient de sexe masculin. Le sud et le nord-ouest du pays étaient les régions géographiques d’origine dans 74 % des cas. La notion de contage hydatique trouvée dans 34 % des cas. La rupture de KHP était dans les bronches (90 % des cas) et dans la plèvre (10 % des cas). Les circonstances de découverte étaient : des douleurs thoraciques (70 %), une toux (68 %), une hémoptysie (48 %), une vomique hydatique (21 %), une fièvre (52 %). Les formes uniques représentaient 76 % des cas. La TDM thoracique a été faite dans 66 % des cas. La fibrosccopie bronchique, pratiquée dans 44 % des cas, a montré l’aspect de la membrane hydatique dans 2 cas. La sérologie hydatique était positive dans 82 % des cas. La localisation hépatique était associée dans 22 % des cas. Le traitement était chirurgical dans 35 cas (92 %) : une kystectomie (33 cas), une périkystectomie (25 cas), une résection parenchymateuse réglée (2 cas). Une récidive hydatique en postopératoire a été notée chez 2 patients.
Conclusion |
Les formes compliquées des KHP sont pourvoyeuses d’un polymorphisme clinique et radiologique. Elles sont une source de difficultés thérapeutiques essentiellement si le traitement conservateur n’est pas possible. Le meilleur traitement reste préventif.
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Vol 32 - N° S
P. A166 - janvier 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.