Les antipsychotiques (AP) conventionnels (APC) ou atypiques (APA) représentent le traitement médicamenteux de référence de la schizophrénie. Leur mécanisme d’action par blocage des récepteurs D2 est responsable d’effets indésirables dont les troubles neurologiques relativement fréquents, invalidants et susceptibles d’entraîner un arrêt du traitement. Dans le cadre de la certification, il est proposé de mesurer l’évolution des prescriptions des correcteurs des troubles neurologiques (antiparkinsoniens [APK]), quatre ans après une précédente étude afin d’améliorer leur prise en charge et par-là même la compliance du patient au traitement.

L’étude se déroule en trois phases : une enquête un jour donné indique le nombre de coprescriptions d’AP et d’APK, un audit des dossiers cliniques et un quiz.

En quatre ans, la part des patients sous AP et APK n’a pas évolué et reste très supérieure aux recommandations, le nombre de monothérapies d’AP et d’APA a doublé comme la documentation de la prescription des APK, mais la petite taille de l’échantillon ne nous permet pas d’interpréter cette évolution comme une éventuelle amélioration.

Une méthodologie identique a permis d’obtenir des résultats comparables, mais la faiblesse des échantillons demeure comme la non-exhaustivité de la population étudiée.

The atypical (APA) or conventional (APC) antipsychotics (AP) are the reference in terms of medicinal treatments for schizophrenia. Their pharmacologic action by blocking the D2 receptors entails side effects including frequent neurological disorders that cause disability and may result in putting an end to this treatment. Within the scope of the certification, one can assess the evolution in the prescription of the neurological disorders’ correctors (antiparkinsonians [APK]), 4years after a previous study in order to improve therapy and the patient's compliance to the treatment.

The study is divided into three stages: a survey at one given day showing the volumetry of coprescriptions of AP and APK, a clinical files audit and a quiz.

In 4years, the proportion of patients under AP and APK has not evolved and remains far superior to the recommandations, the monotherapies AP and APA have doubled, as well as the documentation of the prescription of the APK but the smallness of the sample does not allow to see this evolution as a potential improvement.

An identical methodology has led to comparable results, but the weakness of the samples is still the same, as well as the non-exhaustivity of the population studied.