Syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada : à propos de cinq cas - 02/12/14
Résumé |
Introduction |
La maladie de Vogt-Koyanagi-Harada (VKH) est une uvéo-méningite bilatérale d’origine auto-immune qui survient sur un terrain génétique particulier. Elle est caractérisée par l’association variable de signes oculaires antérieurs et/ou postérieurs et d’atteintes extra-oculaires méningées, auditives et cutanées.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective de 5 observations de patients atteints de syndrome de VKH diagnostiqué au service de Médecine Interne du centre hospitalo-universitaire de Rabat de janvier 2008 à juillet 2014.
Résultats |
Cinq cas ont été colligés sur une période de 6ans. Tous les malades répondaient aux critères révisés de l’American Uveitis Society. Quatre patients étaient de sexe féminin. L’âge moyen était de 36ans. L’atteinte oculaire, bilatérale dans tous les cas, se présentait surtout sous forme d’une panuvéite avec décollement rétinien séreux chez tous les patients. L’étude du liquide céphalorachidien était en faveur d’une méningite lymphocytaire chez tous les malades. Deux patients présentaient une dysacousie et quatre avaient une atteinte cutanée représentée par la poliose et le vitiligo. Sur le plan thérapeutique, tous les patients ont reçu une corticothérapie générale et immunosuppresseur à base de cyclophosphamide, entraînant une amélioration chez tous les patients.
Conclusion |
Le syndrome de VKH est une affection sévère mettant en jeu le pronostic fonctionnel visuel. Il faut savoir y penser devant toute uvéite bilatérale qu’elle soit ou non associée à des signes neuro-méningés ou cutanés. Il s’agit d’une urgence thérapeutique nécessitant l’instauration d’un traitement précoce et agressif.
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Vol 35 - N° S2
P. A167 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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