Évaluation de l’efficacité de la PEC pour les lymphomes cutanés érythrodermiques par score mSWAT - 24/11/14
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Résumé |
Introduction |
Le syndrome Sézary (SS) et le mycosis fongoïde érythrodermique (MF) sont des lymphomes T cutanés épidermotropes (LCTE) de pronostic réservé. La photophérèse extracorporelle (PEC) est un option thérapeutique bien tolérée des formes érythrodermiques de LCTE. Les paramètres cliniques de l’évaluation de la réponse au traitement sont souvent subjectifs et les scores cliniques n’ont pas été suffisamment validés pour cette indication.
Nous avons évalué l’utilité du score mSWAT dans le suivi de la réponse cutanée pour les patients atteints de LCTE érythrodermique traité par PEC.
Patients et méthodes |
Nous avons réalisé une étude monocentrique, rétrospective descriptive sur 11 patients atteints de LCTE érythrodermique traités par PEC dans notre service entre janvier 2011 et novembre 2013. Les données suivantes étaient évaluées : « Physician global assessment » (PGA), mSWAT skin score (évalué indépendamment du PGA), ainsi que les motifs de l’arrêt ou de la modification du traitement. L’évolution du mSWAT était analysée par régression linéaire de la valeur sur les 3 mois précédant chaque décision de maintien, de modification ou d’interruption du traitement.
Observations |
Le mSWAT était évalué de manière régulière pour 9 patients et pour un total de 144 points de mesure pendant le traitement par PEC. Nous avons identifié 15 événements pour lesquels le traitement par PEC était jugé insuffisant (arrêt du traitement n=5, ajout d’un traitement supplémentaire n=10). Six patients continuaient le traitement par PEC. Les motifs d’interruption ou de modification du traitement étaient l’aggravation de l’état cutané selon PGA (n=9), prurit non contrôlé (n=3), amélioration lente (n=2), adénopathies (n=1), transformation en grandes cellules (n=1), cellules de Sézary non contrôlées (n=2), élévation des LDH (n=1), altération de l’état général/décès du patient (n=2).
Résultats |
Pour les évènements dans lesquels la PEC était jugée insuffisante en raison d’une aggravation de l’état cutané selon le PGA, nous avons observé une augmentation significative du mSWAT sur les 3 mois précédents (régression moyenne 8,53 vs −0,67, p=9,35×10−6).
Discussion |
Nous montrons que les décisions de modification de traitement par PEC pour efficacité insuffisante sont associées, dans les 3 mois les précédant, à une augmentation significative du mSWAT. Néanmoins d’autres manifestations cliniques et symptômes qui ne sont pas évalués par ce score peuvent motiver ces décisions thérapeutiques.
Conclusion |
Un score composite spécifique permettrait d’améliorer la sensibilité de l’évaluation clinique de la réponse des lymphomes T cutané à la PEC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lymphomes cutanés primitifs de phénotype T, mSWAT, Mycosis fongoïde érythrodermique, Photochimiothérapie extracorporelle, Syndrome de Sézary
Plan
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Vol 141 - N° 12S
P. S385-S386 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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