L’approche endoscopique trans-frontale trans-ventriculaire de la région postérieure du troisième ventricule, de la pinéale et du thalamus (présentation vidéo de cette technique chirurgicale) - 24/11/14
Résumé |
Introduction |
La région pinéale et la partie postérieure du troisième ventricule représentent un challenge chirurgical dû à leurs localisations profondes et à un taux de morbidité postopératoire non négligeable. Récemment, s’est développée la voie endoscopique trans-frontale trans-ventriculaire pour l’approche chirurgicale des tumeurs de cette région, représentant 0,6 à 0,9 % des tumeurs cérébrales. Nous rapportons notre expérience sur 30 patients opérés par cette voie avec présentation de trois cas.
Matériels et méthode |
Nous présentons trois exemples de tumeurs opérées par voie endoscopique antérieure trans-frontale trans-ventriculaire. L’incision était généralement réalisée 2,5 à 3cm au-dessus du sourcil, afin d’avoir un accès direct au Foramen de Monro et à la partie postérieure du troisième ventricule et adaptée à l’aide d’une neuronavigation.
Résultats |
Une tumeur glioneuronale à rosette, un neurocytome, une métastase d’un carcinome pulmonaire ont été opérés par cette voie. Ces exemples font partis d’une plus large série multicentrique de 30 patients opérés par cette technique chirurgicale. Dans 60 % des cas, ont été réalisés une biopsie et dans 40 % des cas une exérèse. Les complications notées sont : nausées, vomissements. Ces complications ont été transitoires. À noter que les patients présentant une hydrocéphalie obstructive associée, ont bénéficié d’une ventriculo-cisternostomie selon la technique habituelle.
Conclusion |
L’approche transfrontale transventriculaire antérieure pour la réalisation de biopsies et/ou d’exérèses de tumeurs de la partie postérieure du troisième ventricule et/ou de la région pinéale est une technique mini-invasive et efficace. Il s’agit d’une nouvelle voie d’abord pour cette région et représente une alternative aux voies d’abord trans-crâniennes classiques. La biopsie s’avère être une procédure simple, avec une morbidité très faible. L’exérèse doit être réservée aux formes kystiques, peu vascularisées et/ou de taille<à 2,5cm.
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Vol 60 - N° 6
P. 334 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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