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Intérêt d’une stabilisation arthroscopique en urgence lors du premier épisode de luxation gléno-humérale antérieure chez le jeune sportif - 13/11/14

Doi : 10.1016/j.rcot.2014.09.393 
J. Uhring , P.-B. Rey, S. Rochet, L. Obert
 Service d’orthopédie, de traumatologie, de chirurgie plastique, reconstructrice et assistance main, CHRU Jean-Minjoz, université de Franche-Comté, boulevard Fleming, 25030 Besançon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le taux de récidive après un premier épisode de luxation gléno-humérale chez le sujet jeune, à haute demande fonctionnelle, est proche de 75 %. L’objectif de notre travail était d’évaluer l’intérêt d’une stabilisation arthroscopique en urgence dans cette population spécifique.

Matériel et méthodes

Dans une étude prospective non randomisée, nous avons inclus 31 patients sportifs<30ans, ayant présenté un premier épisode de luxation gléno-humérale antérieure. Quinze patients se sont vus proposer une stabilisation en urgence. Après choix éclairé, 14 patients ont constitué un premier groupe « stabilisé en urgence ». Nous avons comparé ce groupe à un autre groupe apparié (âge/sport/lésion), traités 1 an auparavant par « traitement orthopédique » (n=17). Ce groupe était divisé en 2 sous-groupes (« immobilisé » et « stabilisé secondairement »). Une évaluation prospective continue du taux de récidive, de reprise sportive et des scores fonctionnels (QuickDASH, QDsport, Duplay, Rowe) ont permis de comparer ces 3 groupes.

Résultats

Le recul moyen était de 19 mois pour les « stabilisé en urgence » et 25 mois pour les « traitement orthopédique ». Le taux d’échec était nul pour le groupe « stabilisé en urgence » contre 77 % pour le groupe « traitement orthopédique », survenue en moyenne à 7,5 mois avec 2,6 récidives en moyenne. Sept patients (54 %) en échec de traitement orthopédique ont dû être stabilisés secondairement. Le niveau de reprise sportive était au moins identique au niveau précédant la luxation pour 93 % des patients « stabilisés en urgence », 44 % des patients du groupe « immobilisé » et 71 % des patients du groupe « stabilisé secondairement ». Dans le groupe « stabilisé en urgence », le QuickDASH moyen était de 1,46 ; contre 5,3 pour les « immobilisés » (p<0,05), et 5,2 pour les « stabilisés secondairement ». Dans le groupe « stabilisé en urgence », le QDsport moyen était de 1,34 ; contre 15,28 pour les « immobilisés » (p<0,05), et 16,96 pour les « stabilisés secondairement ». Dans le groupe « stabilisé en urgence », le Duplay et le Rowe moyen étaient respectivement de 92,9 et 95 ; contre 59,44 et 61,1 pour les « immobilisés » (p<0,05) ; 85 et 93,57 pour les « stabilisés secondairement ».

Discussion

La stabilisation arthroscopique en urgence diminue le taux de récidive (Kirkley et al.) avec de meilleurs résultats fonctionnels que lorsque la stabilisation est effectuée secondairement, la « fraîcheur lésionnelle » étant a priori un environnement plus propice à la cicatrisation labro-ligamentaire. L’attente d’un recul plus important est nécessaire afin de confirmer ces résultats encourageants.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Luxation gléno-humérale, Sportif, Bankart, Stabilisation arthroscopique, Urgence


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 100 - N° 8S

P. S375-S383 - décembre 2014 Retour au numéro
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