Chez les patients porteurs d’une bronchopneumopathie chronique obstructive, le risque de morbi-mortalité est inversement corrélé au niveau d’activité physique. Par ailleurs, la pratique d’une activité physique par ces patients permet d’obtenir des bénéfices sur le plan psychologique, d’améliorer la capacité inspiratoire, d’améliorer la tolérance à la dyspnée, d’améliorer la tolérance musculaire à l’exercice, de réduire le nombre d’exacerbations et d’améliorer la qualité de vie. Les recommandations d’activité physique spécifient que le réentraînement en endurance au seuil de dyspnée et durant 30 à 45 minutes est la modalité d’exercice musculaire la plus utilisée en réhabilitation respiratoire, que le réentraînement intermittent peut aussi être proposé, que les exercices en résistance peuvent être utiles (en particulier chez les patients présentant une diminution de la masse musculaire), et que le réentraînement des muscles inspiratoires devrait être proposé de même que l’électrostimulation musculaire.

In chronic obstructive bronchopulmonary disease patients, the risk of morbidity and mortality is inversely correlated with the level of physical activity. In addition, when these patients take part in a physical activity they benefit on a psychological level ; improve their inspiratory capacity, tolerance to dyspnea, and muscular tolerance to exercise ; reduce the number of exacerbations ; and improve their quality of life. The recommendations for physical activity specify that endurance training to the dyspnea threshold lasting 30–45 minutes is the most frequently used muscular exercise modality in pulmonary rehabilitation, that intermittent training can also be proposed, that resistance exercises can be useful (particularly in patients presenting a reduction in muscle mass), and that training inspiratory muscles should be proposed as well as muscular electrostimulation.