L’oxygénodépendance en postopératoire d’une lobectomie pulmonaire - 08/11/14
Résumé |
Contexte |
L’oxygénothérapie est un traitement obligatoire après une lobectomie pulmonaire. La durée d’administration est cependant variable selon les besoins de chaque patient.
Problématique |
Quelle est la durée moyenne d’oxygénodépendance après l’ablation d’un lobe pulmonaire ?
Objectifs |
Observer quel est le nombre de jours moyen avant le sevrage en oxygène en postopératoire d’une lobectomie. Observer s’il y a une différence significative au niveau de ce délai entre des patients opérés par thoracotomie-postéro latérale, et d’autres par thoracoscopie vidéo assistée (VATS).
Patients et matériel |
Les patients ont été opérés par thoracotomie ou par thoracoscopie. Ils ont tous bénéficié d’une prescription de kinésithérapie respiratoire et de mobilisations en postopératoire. Étude réalisée dans deux services de chirurgie thoracique de deux centres hospitaliers universitaires, en postopératoire d’une résection d’un lobe pulmonaire. La durée de l’étude est de 12 semaines. Il sera noté durant la prise en soins kinésithérapique, la date de prescription médicale d’arrêt de l’oxygénothérapie.
Résultats |
Une population de 33 patients a été répertoriée à ce jour ; la durée moyenne du traitement est de 1,69±1,02jours. Seize patients ont été opérés par thoracotomie, et en moyenne leur oxygénodépendance dure 2,31±0,87jours. Le nombre de patients opérés par thoracoscopie est de 17, ils sont sevrés en oxygène au bout de 1,12±0,78jours. La durée d’oxygénodépendance est significativement inférieure dans le groupe des opérés par thoracoscopie (p=0,01) (Fig. 1).
Discussion |
En moyenne les patients opérés par thoracoscopie ont une oxygénodépendance moins importante que ceux ayant bénéficié d’un mode opératoire par thoracotomie. L’ouverture de thoracotomie est un abord qui engendre des douleurs aiguës plus importantes que la VATS en postopératoire. Cette douleur pouvant être l’origine de complications respiratoires (hypoxémie, diminution de la capacité d’expectorations, réduction de la fonction respiratoire…), le masseur-kinésithérapeute a un rôle essentiel dans sa prévention, son évaluation et sa prise en soins.
Conclusion |
Cette étude est encore en cours d’élaboration, une population plus importante sera nécessaire afin d’en préciser les résultats.
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Vol 14 - N° 155
P. 30 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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