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Mélanome desmoplastique : une série de 23 cas dans trois centres des Bouches-du-Rhône - 04/11/14

Doi : 10.1016/j.annder.2014.04.223 
S. Lorcy a, , M.-C. Koeppel b, M.-A. Richard c, J.-J. Grob c, P. Berbis b, J.-J. Morand a
a Service de dermatologie, hôpital militaire Saint-Anne, 2, boulevard Sainte-Anne, 83800 Toulon cedex 9, France 
b Service de dermatologie, hôpital Nord, chemin des Bourrely, 13915 Marseille cedex 20, France 
c Service de dermatologie, hôpital de la Timone, CHU, 264, rue Saint-Pierre, 13385 Marseille cedex 5, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le mélanome desmoplastique (MD) est une forme rare de mélanome. Son aspect souvent atypique et parfois trompeur rend son diagnostic difficile et tardif. Du fait de son fort potentiel de récidive locale, il est nécessaire de bien connaître cette tumeur.

Patients et méthodes

Une étude rétrospective portant sur l’activité de trois centres des Bouches-du-Rhône entre 1998 et 2010 a permis de rassembler 23 cas de MD afin d’analyser leurs caractéristiques cliniques et histologiques, ainsi que la survie des patients.

Résultats

Quinze des 23 patients étaient des hommes (65,2 %) et l’âge moyen était de 64,4ans. L’indice de Breslow moyen était de 7,56mm. Les stades AJCC (American Joint Committee for Cancer) I, II, III, IV représentaient respectivement 4,1, 66,7, 20,8 et 4,1 % des patients. Treize patients ont présenté des récidives, dont le délai moyen d’apparition était de 21 mois. La première récidive était cutanée dans un cas, ganglionnaire dans deux cas, viscérale dans cinq cas, viscérale et sous-cutanée dans un cas, viscérale et ganglionnaire dans deux cas et viscérale, ganglionnaire et cutanée dans un cas.

Discussion

Si le MD récidive davantage au niveau local que le mélanome classique, il semble toutefois que cette tendance se perde lorsque le MD est épais, les récidives étant alors aussi ganglionnaires ou viscérales.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Background

Desmoplastic melanoma (DM) is a rare form of melanoma, often with atypical and potentially misleading aspects that result in difficult and late diagnosis. Because of the high likelihood of local relapse, practitioners must have a good knowledge of such tumours.

Patients and methods

A retrospective study of the activities of 3 centres in the Bouches-du-Rhône region between 1998 and 2010 enabled us to collate 23 cases of DM and analyse the clinical and histological features of the disease as well as patient survival.

Results

Fifteen of the 23 patients (65.2%) were male with a median age of 64.4 years. Mean Breslow thickness was 7.56mm. The numbers of AJCC (American Joint Committee for Cancer) stages I, II, III, IV were respectively 4.1, 66.7, 20.8 and 4.1%. Thirteen patients presented relapse, with a mean time to onset of 21 months. The initial relapse involved the skin in 1 case, the lymph nodes in 2 cases, the organs in 5 cases, the organs and subcutaneous region in 1 case, the organs and lymph nodes in 2 cases, and the organs, lymph nodes and skin in 1 case.

Discussion

While DM presents a higher rate of local relapse than classical melanoma, this trend appears to subside in the case of thick DM, in which relapse also involves the lymph nodes and/or organs.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Mélanome, Desmoplastique, Anatomo-pathologie, Récidive locale, Chirurgie

Keywords : Melanoma, Desmoplastic, Histopathology, Local relapse, Surgery


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Vol 141 - N° 11

P. 656-662 - novembre 2014 Retour au numéro
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