Courbe d’apprentissage de l’implantation des bandelettes sous-urétrales par voie rétro-pubienne : à propos d’une série prospective de 108 cas - 30/10/14
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Résumé |
Objectifs |
Évaluer la morbidité de l’implantation des bandelettes sous-urétrales rétro-pubiennes (BSURP) pendant la courbe d’apprentissage d’une série consécutive d’internes en urologie.
Méthodes |
De février 2011 à février 2014, les internes ont effectué la pose d’une BSURP Advantage™ (Boston Scientific) chez 108 patientes, après avoir été l’aide d’une procédure, expliquée étape par étape, faite par le senior. Les patientes ont été évaluées de façon prospective par un examen clinique, un bilan urodynamique et un questionnaire USP. L’implantation a été réalisée en position gynécologique basse. L’ablation de la gaine de protection a été faite sous contrôle endoscopique avec une optique 70. L’absence de tension était contrôlée par une bougie de Hegar intra-urétrale no 9. L’analyse a été faite selon l’avancée en semestres de formation.
Résultats |
Vingt-sept internes ayant déjà effectué en moyenne 2,9±0,8 semestres dans un service d’urologie ont réalisé l’implantation, aidés par le senior. Trois n’avaient jamais vu cette technique, 17 l’avaient déjà réalisée auparavant au moins une fois. Il y a eu 3 plaies vésicales peropératoires (2,7 %), sans conséquence après repositionnement. Il n’y a eu aucune complication hémorragique peropératoire. Deux patientes ont eu un hématome sus-pubien sous-cutané spontanément résolutif. Pour des résidus post-mictionnels supérieurs à 100 cm3, 3 patientes ont réalisé des autosondages pendant une durée moyenne de 15±12jours. Il n’y a eu aucun problème de cicatrisation. Il y a eu une complication grave avec érosion vésicale à 3 mois de l’intervention et perforation iléale asymptomatique, ayant nécessité une résection anastomose intestinale et l’ablation de l’implant (Fig. 1).
Conclusion |
La voie trans-obturatrice (TOT) est souvent préférée par défaut d’apprentissage de la technique rétro-pubienne, alors que cette dernière a montré son intérêt en cas d’échec de TOT ou d’insuffisance sphinctérienne. Notre étude montre que, parfaitement standardisée et avec un compagnonnage chirurgical, la pose de BSURP est une technique reproductible, avec une morbidité pouvant considérée comme faible pendant sa courbe d’apprentissage.
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Vol 24 - N° 13
P. 837-838 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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