Évaluation par des modèles in vitro de la toxicité des nouvelles hormonothérapies en monothérapie, combinaison et séquence - 30/10/14
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Résumé |
Objectifs |
L’arrivée des nouvelles hormonothérapies, acétate d’abiratérone (AA) et enzalutamide (ENZ) modifie la prise en charge thérapeutique des patients ayant un adénocarcinome prostatique résistant à la castration sans qu’aucune séquence logique ne soit proposée. Le but de l’étude est d’évaluer la toxicité de ces traitements sur des lignées cellulaires tumorales prostatiques mimant différents stades du cancer.
Méthodes |
Des lignées hormonosensibles (LNCaP), hormono-résistantes (PC3) ainsi qu’hormono- et chimio-résistantes avec un profil neuroendocrine (LNCaP-NE) ont été exposées à l’AA et l’ENZ à des doses différentes en testant la monothérapie, la combinaison et la séquence. Les drogues ont été administrées pour une durée de 3jours pour la monothérapie et la combinaison, et de 6jours pour la séquence. L’évaluation de la viabilité cellulaire a été réalisée par le test MTT. Les concentrations testées pour les associations et séquences ont été décidées à l’obtention de l’IC50 en monothérapie. Les cultures ont été réalisées en triplicate et répétées 2 fois.
Résultats |
Avec l’ AA en monothérapie, les doses toxiques nécessaires pour obtenir l’IC50 étaient moins importantes pour les LNCaP que pour les PC3 et les LNCaP-NE. Avec l’ ENZ, ce profil semblait être similaire sauf pour les LNCaP-NE ou la concentration était plus faible (Tableau 1). En combinaison, un effet synergique des 2 hormonothérapies a été observé pour les lignées les plus sensibles : LNCaP et PC3. Ce phénomène n’a pas été retrouvé pour les LNCaP-NE (Fig. 1). En séquence, il n’existait pas de différence entre AA puis ENZ versus ENZ puis AA quelque soit le type de cellules testées (Fig. 2).
Conclusion |
Dans un modèle expérimental in vitro, les séquences de traitement sont équivalentes quelque soit l’agressivité de la lignées tumorales. Un effet synergique des 2 traitements semble cependant être intéressant pour un stade précoce. Des études complémentaires in vivo seraient pertinentes pour confirmer ces résultats.
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Vol 24 - N° 13
P. 816-817 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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