Urétéroscopie souple pour le traitement des calculs chez l’enfant : résultats et facteurs prédictifs de succès et de complications - 30/10/14
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Résumé |
Objectifs |
L’utilisation de l’urétéroscopie souple pour le traitement des calculs du haut appareil urinaire de l’enfant s’est largement répandu ces dernières années mais très peu de séries ont été rapportées dans la littérature. L’objectif de ce travail était d’étudier les résultats de l’URSS, ses facteurs prédictifs de succès et de complications.
Méthodes |
L’ensemble des URSS réalisées chez des enfants entre 0 et 18ans dans un hopital universitaire sur une période de 14ans ont été revues rétrospectivement. Seules les procédures visant à traiter des calculs du haut appareil urinaire (rein ou uretère lombaire) ont été incluses dans l’étude. Les facteurs prédictifs de succès (fragments résiduels≤4mm sur l’imagerie à 3 mois) et de complications ont été recherchés par analyse univariée (l’effectif ne permettait pas d’analyse multivariée) à l’aide des tests du χ2 ou de Fisher pour les variables qualitatives et de Mann–Whitney ou Student pour les variables quantitatives.
Résultats |
Sur la période de l’étude, 46 URSS ont été réalisées chez des 30 enfants de 0 à 18ans. Sont survenues 10 complications (22 %) dont 3 majeures (Clavien≥3 ; 6,5 %). Dix-sept patients étaient sans fragments résiduels après une procédure (37 %) et 63 % après en moyenne 2,5 procédures. Les facteurs de risque rattachées à un plus fort taux de complications étaient le sexe masculin (90 % vs 45 % pour les patientes de sexe féminin, p=0,03) et l’utilisation d’une sonde JJ postopératoire (100 % vs 64 % ; p=0,04). Les patients sans fragments résiduels avaient des calculs moins volumineux (9,8 vs 15,1mm ; p=0,007) et une somme des tailles des calculs plus faible (15,2 vs 25,5mm ; p=0,007)
Conclusion |
L’URSS permet le traitement des calculs du haut appareil urinaire chez l’enfant avec une faible morbidité et une bonne efficacité imposant toutefois plusieurs procédures dans la majorité des cas pour obtenir un traitement complet. La taille des calculs est un facteur de risque d’échec alors que les complications touchent plus souvent les patients de sexe masculin (Tableau 1, Tableau 2).
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Vol 24 - N° 13
P. 810-811 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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