Sonde JFil et MiniJFil : analyse des données de 280 patients et applications pratiques de la dilatation urétérale - 30/10/14
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Résumé |
Objectifs |
Les sondes JFil et MiniJFil sont caractérisées par le remplacement d’une partie ou de la totalité du segment urétéral d’une sonde double J par un fil. Nous avons découvert que ce fil est responsable d’une dilatation urétérale sans aucune inflammation. Nous avons quantifié plus précisément la dilatation urétérale en recensant les gestes endoscopiques et les scanners analysables.
Méthodes |
Parmi les 280 patients, 218 avaient des calculs. Une JFil a été utilisée pour calcul obstructif dans 154 cas. Une MiniJFil a été utilisée pour calcul rénal non obstructif dans 64 cas dans le but de dilater l’uretère avant traitement. Nous avons analysé les résultats endoscopiques et les scanners disponibles. Les diamètres des segments urétéraux intubés exclusivement par le fil ont été comparés aux segments controlatéraux des images scannographiques.
Résultats |
Parmi les 218 patients, 114 patients ont eu une urétéroscopie rigide ou souple. Une dilatation supplémentaire du méat a été nécessaire dans 3 cas d’urétéroscopie rigide (12F). Compte tenu de la dilatation urétérale franche, nous avons pu utiliser un endoscope souple de plus gros diamètre (11F) couplé au Lithoclast souple. Cinquante-huit scanners ont été réalisés de 7 à 73jours après la pose de sonde et avant tout traitement. La dilatation urétérale était toujours mesurable et supérieure au coté controlatéral. Elle semble apparaître à partir de 7jours. Elle est rarement discrète et parfois majeure avec des extrêmes de 3,6 à 14mm. En moyenne, le bas uretère croit d’un facteur 2 et l’uretère lombaire d’un facteur 3. La dilatation disparaît après l’ablation de la sonde.
Conclusion |
La dilatation de l’uretère par le fil urétéral est franche et mesurable. Elle permet l’utilisation d’un endoscope souple de plus gros diamètre. Cette dilatation ouvre des perspectives considérables dans l’exploration des cavités rénales ou dans le traitement de volumineux calculs rénaux (Fig. 1, Fig. 2).
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Vol 24 - N° 13
P. 795-796 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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