Influence d’une chirurgie conservatrice préalable sur le résultat fonctionnel et la survie des arthroplasties totales dans la maladie luxante de hanche : étude cas-témoin de 159 cas - 29/10/14
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Résumé |
Introduction |
Les résultats des prothèses totales de hanche (PTH) pour maladie luxante de hanche (MLH) sont connus mais pas l’influence des gestes conservateurs préalables sur la fonction et la survie de ces arthroplasties. En comparant deux groupes de PTH sur MLH, un avec geste osseux conservateur préalable (groupe AGO) et l’autre sans (groupe SGO), nos objectifs étaient de : (1) mesurer l’influence d’une chirurgie conservatrice préalable sur la fonction et la survie après PTH, (2) préciser si un type particulier de geste conservateur avait une influence sur la survie ou la fonction.
Hypothèse |
La chirurgie conservatrice préalable de la MLH ne modifie ni la fonction ni la survie d’une arthroplastie ultérieure.
Patients et méthodes |
Cette étude rétrospective cas-témoin multicentrique analysait 430 PTH sur MLH (332 patients, 269 femmes et 63 hommes âgés en moyenne de 56ans [17–80]) évaluées au recul moyen de 13,2ans±5,4 (1–29). Le groupe AGO incluait 159 hanches (37 %) (64 gestes pelviens, 81 ostéotomies fémorales, 14 gestes combinés pelviens et fémoraux), et le groupe SGO incluait 271 hanches (63 %). Les deux groupes étaient comparables en termes de sexe, d’âge à l’intervention, de niveau d’activité évalué selon Devane, de score fonctionnel de Merle d’Aubigné préopératoire, du type de MLH évalué radiographiquement selon Crowe.
Résultats |
Au recul, les scores fonctionnels de Merle–d’Aubigné étaient comparables (16,8±1,4 [11–18] groupe AGO versus 16,9±1,5 [7–18] groupe SGO). Les taux de survie à 15ans avec comme censure la réintervention pour changement d’un composant de la PTH toute cause confondue n’étaient pas significativement différents : 87 % (IC 95 % : 83–91 %) groupe AGO et 89 % (IC 95 % : 86–92 %) groupe SGO. À 10ans pour le même critère de censure, les survies n’étaient pas significativement différentes quel que soit le geste préalable effectué : 97 % (IC 95 % : 95–99 %) pour les PTH après butées, 100 % après ostéotomie de Chiari, 95 % (IC 95 % : 92–98 %) après ostéotomie fémorale, et 96 % (IC 95 % : 93–99 %) après ostéotomie de Milch.
Discussion et conclusion |
Une chirurgie conservatrice dans le cadre de la MLH ne péjore ni le résultat fonctionnel ni la survie d’une arthroplastie ultérieure.
Niveau de preuve |
III. Étude cas-témoin.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Arthroplastie totale de hanche, Luxation congénitale, Chirurgie conservatrice, Ostéotomie, Survie
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 100 - N° 7
P. 524-528 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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