Réanimation pour arrêt cardiaque extrahospitalier - 29/10/14
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Résumé |
L'arrêt cardiaque ou mort subite de l'adulte demeure un problème majeur de santé publique. Il concerne de 40 000 à 50 000 personnes par an en France. Le taux de survie à la sortie de l'hôpital est faible ; c'est pour l'améliorer que le concept de « chaîne de survie » est né en 1991 : alerte par le premier témoin, gestes élémentaires de survie, défibrillation, réanimation spécialisée et soins spécialisés post-arrêt cardiaque. Les recommandations internationales de 2011 insistent sur la nécessité de formation du grand public. La définition de l'arrêt cardiaque est simplifiée depuis 2011 : toute victime inconsciente, ne respirant pas ou respirant anormalement, doit être considérée en arrêt cardiaque. L'accent est mis sur la priorité au massage cardiaque externe (MCE), l'origine de l'arrêt cardiaque chez l'adulte étant le plus souvent cardiaque. La réanimation de base par compression thoracique seule semble aussi efficace que le MCE associée à la ventilation artificielle dans les premières minutes suivant la survenue de l'arrêt cardiaque non traumatique et non asphyxique. La précocité de la défibrillation influence directement la survie des personnes en arrêt cardiaque, en fibrillation ou en tachycardie ventriculaire. En cas d'arrêt cardiaque devant un témoin disposant d'un défibrillateur automatisé externe (DAE), le choc doit être délivré immédiatement, la réalisation de la réanimation cardiopulmonaire (RCP) avant le choc n'est pas recommandée. Les défibrillateurs recommandés sont à ondes biphasiques avec une énergie délivrée entre 150 et 200 joules. Concernant la réanimation spécialisée, l'adrénaline demeure le vasopresseur de première intention dans la prise en charge de l'arrêt cardiaque. Les recommandations de 2011 ont fait apparaître l'importance de la prise en charge après la reprise d'activité cardiaque spontanée (RACS), et ce dès la phase préhospitalière, afin de réduire les lésions d'ischémie et reperfusion. La première thérapeutique après la RACS est l'hypothermie, même si l'effet bénéfique a été récemment remis en question.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Arrêt cardiaque, Chaîne de survie, Défibrillation, Adrénaline, Hypothermie thérapeutique
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