Results of elective cardiac surgery in patients with severe obesity (body mass index ? 35 kg/m2) - 23/10/14
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Summary |
Background |
The increasing number of obese patients eligible for cardiac surgery requires risks and benefits to be balanced in this population.
Aims |
To study the results of cardiac surgery in severely obese patients (body mass index [BMI]≥35kg/m2).
Methods |
In this retrospective study of 3564 patients undergoing elective cardiac surgery between 2004 and 2012, the population was divided into two groups: BMI 20–34.9kg/m2 (n=3282) and BMI≥35kg/m2 (n=282). Patients with BMI<20kg/m2 were excluded due to the well-known increased mortality risk. The primary endpoint was 90-day mortality. A multivariable analysis was performed to identify prognostic factors.
Results |
Among our patients, 58.2% and 27.7% underwent isolated coronary or valvular surgery, respectively; 9.7% had combined valvular and coronary surgery and 4.4% had other procedures. Severely obese patients were younger: 62.5±9.3years vs 67.8±10.7years (P=0.0001). Overall 90-day mortality was 4.0%. Severe obesity did not influence postoperative mortality. In the multivariable analysis, the interaction between preoperative renal failure and severe obesity was an important mortality prognostic factor (hazard ratio: 11.17; P=0.03). Mediastinitis rates were similar between groups in non-diabetic patients; in diabetic patients, severe obesity was associated with higher mediastinitis rates (P=0.002). Superficial wound infections were higher in severely obese patients (P=0.003).
Conclusion |
Elective cardiac surgery in severely obese patients was not associated with increased perioperative morbimortality, but had a higher superficial wound infection risk. Nevertheless, severe obesity itself should not be a contraindication to elective surgery.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
L’augmentation des patients obèses éligibles à la chirurgie cardiaque nécessite de mieux étudier la balance bénéfices–risques.
Objectif |
Étudier les résultats de la chirurgie programmée chez les patients obèses sévères (indice de masse corporelle [IMC]≥35kg/m2).
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective de 3564 patients opérés entre 2004 et 2012. La population a été divisée en deux groupes : IMC : 20–34,9kg/m2 (n=3282) et IMC≥35kg/m2 (n=282). Les patients avec un IMC<20kg/m2 ont été exclus en raison d’un surrisque bien établi dans la littérature. Le critère de jugement était la mortalité à 90jours.
Résultats |
Respectivement, 58,2 % et 27,7 % des patients ont eu une chirurgie coronarienne ou valvulaire ; 9,7 % une chirurgie combinée et 4,4 % d’autres procédures. Les patients obèses sévères étaient plus jeunes : 62,5±9,3ans vs 67,8±10,7ans (p=0,0001). La mortalité à 90jours était de 4,0 % et non influencée par l’obésité sévère. L’association insuffisance rénale préopératoire et obésité sévère était de mauvais pronostic (HR : 11,169 ; p=0,03). Les taux de médiastinite étaient comparables entre les groupes, chez les non-diabétiques, alors que chez les diabétiques l’obésité sévère était associée à plus de médiastinites (p=0,002). Les infections des cicatrices étaient plus élevées chez les patients obèses sévères (p=0,003).
Conclusions |
La chirurgie cardiaque programmée chez des patients obèses sévères n’accroît pas la morbi-mortalité périopératoire. Elle présente un risque plus élevé d’infection de la cicatrice. Néanmoins, l’obésité sévère en soi ne devrait pas être une contre-indication à cette chirurgie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Morbidity, Obesity, Surgery, Cardiac
Mots clés : Morbidité, Obésité, Chirurgie, Cardiaque
Abbreviations : BMI, CPB, GFR, HR
Plan
Vol 107 - N° 10
P. 540-545 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.