Arthroplastie inter-phalangienne proximale avec implants Neuflex – intérêt de la voie d’abord palmaire - 22/10/14
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Résumé |
Introduction |
Le traitement des arthropathies inter-phalangiennes proximales (IPP) comprend entre-autre la dénervation articulaire, l’arthrodèse et les arthroplasties. Contrairement aux voies dorsale et latérale, la voie d’abord palmaire préserve l’appareil extenseur permettant une rééducation active précoce. Nous rapportons les résultats des arthroplasties IPP par voie d’abord palmaire à moyen terme, avec des implants en silicone.
Méthodes |
Cette une étude prospective monocentrique, incluait tous les patients opérés entre janvier 2007 et octobre 2011, d’une arthroplastie IPP avec implant Neuflexy (Depuy, Warsaw, IN, États-Unis) par voie d’abord palmaire pour arthropathies non traumatiques. La population était composée de 14 patients soit 28 implants (12 polyarthrites rhumatoïdes et 16 arthroses dégénératives). L’âge moyen au moment de la chirurgie était 66ans (57 à 83ans). Le suivi moyen était de 39 mois (24 à 84 mois). La rééducation active en flexion–extension protégée par orthèse était débutée à j1 et poursuivi pendant 6 semaines en rééducation spécialisée. L’évaluation portait sur les mobilités actives, la distance pulpe–paume, les déviations dans le plan frontal, une évaluation subjective de la douleur par l’échelle visuelle analogique (EVA), un questionnaire de satisfaction, une évaluation objective par le score DASH et la recherche de complications radiographiques.
Résultats |
L’EVA était significativement amélioré, passant de 6,5 10 (3 à 8) à 0,7 10 (0 à 3) (p=0,0001). Le ROM (Range of Motion) était de 29° en moyenne (0° à 90°) en préopératoire contre 58° en postopératoire (10° à 90°) (p=0,001). Le déficit d’extension moyen de l’IPP était de 14° en préopératoire (–50° à 0°) et 5° en postopératoire (–30° à 0°) (p=0,001). La distance pulpe–paume moyenne passait de 3cm à 0,5cm en moyenne (p=0,012). Dix-huit cas présentaient une clinodactylie ulnaire en préopératoire avec une moyenne de 13° (0° à 40°). En postopératoire, 13 cas conservaient une clinodactylie résiduelle avec une moyenne de 7° (0° à 30°) (p=0,002). Le score DASH était de 35–100 au moment du suivi (0 à 88). Nous notions 3 cas de fracture d’implant (10 %) sur clinodactylie supérieure à 10°. Un cas de raideur était lié à une calcification péri-prothétique. Nous ne retrouvions aucune autre complication.
Discussions et conclusion |
La voie d’abord palmaire permet un gain de mobilité supérieur aux autres voies sans perte d’extension et une récupération active plus rapide par rapport aux données de la littérature. La clinodactylie préopératoire reste un problème non résolu comme pour les autres types d’arthroplastie.
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Vol 100 - N° 7S
P. S322-S323 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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