Résultats des ré-interventions pour échecs ou complications après prothèses totales d’épaule anatomiques - 22/10/14
Résumé |
Objectif |
Évaluer les causes et les résultats des ré-interventions révisions des prothèses totales d’épaule anatomique (PTEA) réalisées sur une période de 20ans, dans un même centre.
Méthodes |
Étude monocentrique rétrospective de 82 reprises de PTEA consécutives effectuées par un même chirurgien senior de 1993 à 2012. La PTEA initiale avaient été implantée pour omarthrose primitive (46 cas), séquelle de fracture (14), omarthrose post-instabilité (10), polyarthrite rhumatoïde (5), autres (4). Les patients ont été revus cliniquement et radiologiquement avec un recul de un an minimum. Soixante-dix neuf reprises de PTEA (79 patients) ont pu être analysées avec un recul moyen de 52 mois (12–173).
Résultats |
Le délai moyen entre la PTEA et la ré-intervention était de 6ans. L’âge moyen au moment de la ré-intervention était de 66ans (26–90). Les indications de reprise étaient variées et souvent associées – descellement glénoïdien (43), rupture du subscapularis (34), instabilité antérieure (19), infection (14), rupture de coiffe postéro-supérieure (8), raideur (4), autres (6). Trente-sept patients (47 %) ont été repris par à une prothèse totale inversée (PTEI), 20 (25 %) ont eu une modification de la PTEA, 8 (10 %) une ablation de l’implant glénoïdien avec ou sans greffe osseuse (conversion en hémiarthroplastie [HA]), 10 (13 %) un geste sur les tissus mous (suture du subscapularis, transfert musculo-tendineux, ténodèse du long biceps) sans changement de l’implant et 4 un autre geste. Treize patients (16 %) ont du être réopérés ensuite. Au final, 39 (49 %) patients étaient porteurs d’une PTEI, 33 (42 %) d’une PTEA, 4 (5 %) d’une HA et 3 (4 %) étaient en résection–arthroplastique ou porteur d’un spacer. Au dernier recul, le score de Constant ajusté étaient respectivement de 72 % (21–123) pour les PTEI, 80 % (22–127) pour les PTEA et 96 % pour les HA. Un geste sur les parties molles permettait d’obtenir en moyenne un score de 65 % (24–96).
Conclusion |
Les principales causes d’échec ou de complications après PTEA sont le descellement glénoïdien (54 %), la rupture du subscapularis (43 %), l’instabilité (24 %) et ou l’infection (18 %). Une reprise chirurgicale de PTEA se solde dans la moitié des cas par une conversion en PTEI.
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Vol 100 - N° 7S
P. S310 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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