Le risque d’infections et de pseudarthrose après traitement des fractures fermées est-il accru chez les patients séropositifs pour le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ? - 22/10/14
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
L’allongement de l’espérance de vie, ainsi que l’amélioration de la qualité de vie des patients séropositifs (VIH+) a rendu cette population plus susceptible aux fractures nécessitant un traitement chirurgical. Cette étude vise à évaluer le risque de complications postopératoire des patients VIH+ par rapport aux patients séronégatifs (VIH−) après traitement chirurgicale d’une fracture fermée.
Matériel d’étude |
Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective monocentrique. L’accord du comité d’éthique a été obtenu avant la collection des données. Nos critères d’inclusions étaient – tout patient VIH+ s’étant présente dans notre hôpital avec une fracture fermée ayant nécessité un traitement chirurgical entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2012. Nos critères d’exclusions étaient – les patients ayant un dossier médical incomplet, une fracture ouverte (en raison d’un nombre important de facteurs de confusions), une infection concomitante ou ayant une antibiothérapie en cours.
Méthodes |
Les données concernant l’âge, le sexe, les conditions de vie, les comorbidités, la date de découverte de la séropositivité, taux de CD4, le traitement antirétroviral, le tabagisme, la toxicomanie, le traumatisme, le type de fracture, le type de traitement chirurgical reçu, le temps de consolidation des fractures, ainsi que le taux d’infection et de pseudarthrose ont été collectées.
Résultats |
Quarante-deux patients ont été évalués pour inclusion, 17 patients ont été exclus pour dossier médical incomplet (n=15) ou fracture ouverte (n=2). Vingt-cinq patients (20 hommes et 5 femmes, âge de 20 à 67ans avec un âge moyen 46A11ans) ont été inclus. Le taux de CD4 dans les 6mois précédant le traumatisme était supérieur à 200 pour 15 patients et inférieur à 200 pour 5 patients. Vingt-trois patients (92 %) était sous traitement antirétroviral au moment du traumatisme. Un seul patient (4 %) avec une insuffisance rénale terminale a développé une infection postopératoire. À 6mois, tous les patients avaient consolidé leur fracture.
Discussion |
D’après notre étude, il ne semble pas que les patients VIH+ présentent un risque plus élevé d’infections postopératoire et de pseudarthroses après traitement chirurgicale d’une fracture fermée.
Conclusion |
Aucune mesure particulière n’est à apporter aux patients VIH+ afin de prévenir le risque d’infection et de pseudarthrose après traitement chirurgical d’une fracture fermée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 100 - N° 7S
P. S305-S306 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?