Évaluation informatique des facteurs morphologiques des lésions ostéochondrales du dôme du talus – à propos de 23 cas, déductions chirurgicales - 22/10/14
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Résumé |
Depuis la description de Berndt et Hardy en 1959, les publications évaluaient les résultats des techniques chirurgicales. L’âge de survenue chez l’enfant, l’adolescent ou l’adulte aboutissaient à des interprétations depuis la nécrose du noyau d’ossification jusqu’à la lésion dystrophique en relation avec un facteur traumatique. Nos objectifs étaient de déterminer les facteurs morphologiques permettant d’expliquer leur survenue en dehors des séquelles traumatiques majeures.
Collectif clinique |
Notre analyse portait sur 23 cas (22 patients – 18 à 39ans, 17 hommes, 5 femmes), 13 droit, 9 gauche. L’évaluation clinique selon la fiche ICRS et l’échelle visuelle de 0 à 10, était complétée par 18 tomodensitométries, 3 arthroscanners, une IRM. Les mesures informatiques se focalisaient sur la localisation, la surface des lésions selon une ellipse, la longueur, la largeur du dôme talien, les rayons de courbures sagittaux, la hauteur des berges médiale et latérale, complétées par l’angle de divergence talo-calcanéenne et du valgus calcanéen.
Résultats |
On notait 6 sportifs de loisir. L’évaluation fonctionnelle était une autonomie limitée (9 cas), une gêne dans les activités quotidiennes (14 cas), un niveau de douleur de 4±2 sur 10. Les analyses des images numériques déterminaient 18 localisations médiales et 5 latérales. La surface des lésions était (1cm2±0,2 cm2 – 15 cas) et (2cm2±3 cm2 – 8 cas). Le talus était trapézoïdal (20 cas), rectangulaire (3 cas). La berge médiale de la trochlée était plus haute (16 cas) que la berge latérale, égale (7 cas). Son rayon de courbure médial était plus grand (25 mm±3) que le latéral (19mm±2) (17 cas), égal (4 cas) et plus petit (2 cas). L’angle de divergence était de 15±5°, le calcanéus en varus (14 cas), à 0° (5 cas) et en valgus (3 cas).
Discussion |
Ces résultats constituaient une approche nouvelle des facteurs morphologiques des lésions du dôme talien. Plusieurs facteurs étaient notés avec mesure préopératoire de la surface des lésions ostéocartilagineuses. L’asymétrie des berges trochléenne, des rayons de courbures et le caractère rectangulaire du talus étaient un facteur anatomique possible étiologique. Les variations du valgus calcanéen, de l’angle de divergence talo-calcanéen entraînaient une augmentation des contraintes verticales et horizontales de la surface articulaire du dôme talien avec indication d’ostéotomie.
Conclusion |
Avant la prise en charge chirurgicale, il était essentiel de prendre en considération les facteurs morphologiques pour proposer des gestes d’ostéotomie sous réserve de facteurs anatomiques évidents.
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Vol 100 - N° 7S
P. S304-S305 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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