Enclouage centromédullaire verrouillé dans les fractures diaphysaires ouvertes par arme à feu en pratique civile – résultats anatomiques et fonctionnels - 22/10/14
Résumé |
Introduction |
La prise en charge des fractures diaphysaires ouvertes par arme à feu pose un problème thérapeutique. Nous avons opté pour une ostéosynthèse par enclouage centromédullaire verrouillé (ECMV) en un temps après débridement parage et lavage, pour le traitement de ces lésions dans notre service. Nous rapportons les résultats de cette méthode.
Matériel et méthode |
Nous avons revu de façon rétrospective, entre 2007 et 2012, tous les cas de fractures diaphysaires ouvertes par arme à feu, qui ont été traitées par un ECMV en un temps, après débridement parage et lavage. Il y avait 33 patients (29 hommes et 4 femmes) d’une moyenne d’âge de 26ans. Il s’agissait de fracture ouverte type II (20 cas) IIIa (12 cas) ou IIIa (1 cas).
Résultats |
Six cas d’infections du site opératoire (5 superficielles et 1 profonde) ont été notés. Au dernier recul, il persistait 1 cas d’ostéites. Trente deux fractures ont consolidé dont 30 en premières intention sans ré-intervention. Dans un cas, nous avons eu recours à l’amputation. Vingt neuf patients sur 32 ont retrouvé une fonction normale.
Discussion |
Les fractures ouvertes par arme à feu en pratique civile sont causées par des armes à feu de faible vélocité. Elles sont de ce fait différentes des fractures balistiques militaires dont la prise est différente. Nous pensons que notre attitude thérapeutique n’aurait pas pu entraîner une sur-morbidité.
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Vol 100 - N° 7S
P. S293 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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