Mesures de la torsion épiphysaire fémorale distale à propos de 121 cas - 22/10/14
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Résumé |
Introduction |
La morphométrie distale du fémur est intéressante à étudier pour la rotation de la pièce fémorale lors de l’arthroplastie totale du genou. Le but de cette étude était de rechercher la torsion épiphysaire distale du fémur par deux méthodes comparatives de mesures morphométriques tomodensitométriques et d’analyser la variation de celles-ci en fonction de l’ouverture de la trochlée et de l’étroitesse de l’échancrure.
Matériels |
Au total, 121 pièces osseuses fémorales humaines sèches individualisées adultes d’âge et de sexes indéterminés ont été analysées par tomodensitométrie.
Méthodes |
Deux méthodes ont été effectuées pour les mesures de la torsion épiphysaire. En se référant à l’angle formé par la tangente postérieure au deux condyles fémoraux et la ligne bi condylienne pour la première et à la perpendiculaire à la ligne du fond de la trochlée pour la deuxième. Les mesures ont été faites sur console scanographique avec une erreur de mesure de 1° et l’analyse statistique a fait appel au programme SPSS. Nous avons utilisé le test Pearson pour la comparaison de ces deux variables quantitatives.
Résultats |
La torsion épiphysaire distale mesuré par la première méthode était en moyenne 4,7° (min–6° max 11°) écart-type 3,2°. Celle mesurée par la deuxième méthode était en moyenne de de 4,8° (min–6° max 11°) écart-type 3,3°. Ces deux méthodes de mesure étaient statistiquement corrélées au niveau 0,01 avec Pearson 0,832. Ces deux mesures n’étaient pas influencées par l’ouverture de la trochlée et l’étroitesse de l’échancrure. Ils y avaient 11 pièces avec une torsion négative soit un axe bi-épicondylien en rotation interne par rapport à la ligne bicondylienne postérieure.
Discussion |
Nos mesures sont comparables à celles de la littérature. Ces mesures présentent une grande variabilité individuelle avec un écart-type de plus de 50 % la valeur moyenne. Certains auteurs rapportent une variabilité des mesures inter observateurs et des difficultés de reproduction de ces angles en peropératoire par la présence d’ostéophytes. La ligne bicondylienne postérieure serait la plus reproductible. Le respect de cette torsion épiphysaire fémorale est déterminant dans le positionnement de la pièce fémorale d’une arthroplastie totale de genou afin d’éviter les problèmes du médaillon rotulien et l’usure précoce du polyéthylène tibial.
Conclusion |
Les deux méthodes de mesures se valent. Le choix du chirurgien peut être orienté par une tomodensitométrie préalable pour le planning de la rotation de la pièce fémorale en se référant à la ligne bi condylienne postérieure.
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Vol 100 - N° 7S
P. S279-S280 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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