Intérêt de la radiothérapie hypo fractionnée sur la prise en charge des patients présentant un adénocarcinome du bas et du moyen rectum en Algérie - 16/10/14
Résumé |
Introduction |
La prise en charge actuelle des adénocarcinomes (ADK) du bas et du moyen rectum repose sur l’association d’une radiothérapie néo-adjuvante suivie d’une chirurgie d’exérèse carcinologique ou exérèse totale du mésorectum (ETM). En Algérie, ce schéma thérapeutique est souvent réduit à la chirurgie seule, du fait des difficultés liées à l’obtention de rendez vous acceptables en radiothérapie. C’est dans l’objectif de trouver une solution à ce problème qu’a été créé le Comité Rectum (CR) du CPMC en mai 2010. Un recours systématique à la radiothérapie courte à été privilégié afin de réduire les délais d’attente pour une radiothérapie. Dans ce travail les auteurs évaluent les résultats en termes d’accessibilité des patients à une radiothérapie néo adjuvante de même que la morbi-mortalité postopératoire.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective évaluant la qualité de la prise en charge des cancers du bas et moyen rectum traités à la clinique Debussy avant et après la création du CR. De mai 2004 à janvier 2014 deux cents quatre vint dix sept (297) patients (Hommes : 170 ; Femmes : 127) présentant un ADK du bas et du moyen rectum classé cT3/T4 et/ou N + ont été pris en charge dans le service. Les patients ont été divisés en 2 groupes, avant juin 2010 (n=130) et après juin 2010 (n=167).
Résultats |
Une radiothérapie néo adjuvante a été réalisée dans 33 % (n=43 cas) pour le premier groupe 1 versus 65,5 % (n=111 cas) dans le groupe 2. Il s’agissait d’une radio-chimiothérapie dans 60,5 % des cas (n=26), d’une radiothérapie schéma long dans 37 % des cas (n=16) et d’une radiothérapie courte dans 2,5 % des cas (n=1) cas pour le groupe 1 vs 21 % des cas (n=23) cas, 6 % des cas (n=7) et enfin 73 % des cas (n=81) pour le groupe 2. La mortalité globale été de 7 % (n=9) pour le groupe 1 vs 5 % (n=9) pour le second groupe. La morbidité globale été de 38 % (n=49) des cas vs 22 % des cas (n=37).
Conclusion |
Le choix par le groupe multidisciplinaire de la radiothérapie courte a permis de doubler le nombre de patients présentant un ADK du rectum traité par radiothérapie néo-adjuvante. On observe par ailleurs une réduction de la morbi-mortalité postopératoire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 151 - N° 4S
P. A15 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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